Nom : Fifi
Parents : Jeanne Aslan et Paul Saintillan
Date de naissance : 14 juin 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h33 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique
Livret de Famille : Céleste Brunnquell, Quentin Dolmaire, Ilan Schermann…
Signes particuliers : Un conte charmant.
Synopsis : Nancy, début de l’été… et Sophie, dite Fifi, 15 ans, est coincée dans son HLM dans une ambiance familiale chaotique. Quand elle croise par hasard son ancienne amie Jade, sur le point de partir en vacances, Fifi prend en douce les clefs de sa jolie maison du centre-ville désertée pour l’été. Alors qu’elle s’installe, elle tombe sur Stéphane, 23 ans, le frère aîné de Jade, rentré de manière inattendue. Au lieu de la chasser, Stéphane lui laisse porte ouverte et l’autorise à venir se réfugier là quand elle veut…
ON SE LEVE TOUS POUR FIFI
NOTRE AVIS SUR FIFI
Avec son affiche de jolie comédie indé et son titre aussi court et léger qu’un short d’été, Fifi avait tout de la petite sucrerie qui pétille en bouche. Premier long-métrage du duo Jeanne Aslan et Paul Saintillan porté par Céline Brunnquell (Les Eblouis, En Thérapie) et Quentin Dolmaire (Trois Souvenirs de ma Jeunesse), Fifi est une chronique entre comédie, drame social et romance adolescente, suivant les pas de Sophie, une ado nancéenne qui évolue dans une famille un peu dysfonctionnelle. Sa rencontre impromptue avec Paul, un jeune homme issu d’un milieu aisé, va élargir son horizon et avec lui, ses espoirs d’un autre avenir possible.
Encore un film social à hauteur d’enfant. Ou plus précisément d’adolescent cette fois. Ces films sur une enfance malmenée, bousculée ou contrainte de grandir trop vite, le cinéma français les enchaîne ces derniers temps. Et Fifi vient s’ajouter à la longue liste sans forcément y ajouter une contribution majeure. Néanmoins, le film corealisé a quatre mains par Jeanne Aslan et Paul Saintillan trouve sa voie, porté par sa grande tendresse et la joliesse qui entoure son récit. En soi, Fifi n’est pas un geste de cinéma mémorable, on pourrait presque en dire qu’il tourne autour de pas grand chose. Mais ce « peu » qui l’anime est produit avec sincérité, selon un juste équilibre entre le rire et l’émotion, et baigné dans une délicatesse enchantée et solaire. Au final, on se prend vite d’affection pour ces personnages (très bien écrits), sa Fifi en tête, incarnée par la si charismatique Céline Brunnquell dont on a décidément pas fini d’entendre parler.
Par Nicolas Rieux