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ALERTE EN PLEIN CIEL (critique)

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Spectateurs

crowded skyMondo-mètre :
note 2.5
Carte d’identité :
Nom : The Crowded Sky
Père : Joseph Pevney
Livret de famille : Dana Andrews (Dick Barnett), Rhonda Fleming (Cheryl Heath), John Kerr (Mike Rule), Efrem Zimbalist Jr.
(Dale Heath), Anne Francis (Kitty Forster)…
Date de naissance : 1960
Nationalité : États-Unis
Taille/Poids : 1h45 – Budget NC

Signes particuliers (+) : On voudrait dire Dana Andrews mais il cabotine tellement…

Signes particuliers (-) : Le degré zéro du film catastrophe. 30 secondes « spectaculaires » pour 1h44 de vide abyssal. Une belle arnaque reposant le pitch le plus pourri de tous les temps.

 

DÉPRESSURISATION EN PLEIN FILM

Résumé : Dick Barnett, pilote vétéran, est aux commandes d’un banal avion de ligne. Le voyage se passe bien, rien à rapporter… pour l’instant. Car face à eux, à plusieurs miles, un petit avion à réaction de l’aéronavale américaine est sur le même couloir aérien. La collision surprise va être inévitable…

Capture d’écran 2013-03-26 à 13.31.41

Film catastrophe ou film catastrophique ? Les deux probablement. Alerte en plein Ciel n’est pas passé à la postérité et l’on comprend vite pourquoi. 1h30 de flashback sur la vie de quelques personnages en guise de remplissage du vide sidéral qui constitue un scénario reposant sur une seule idée bien maigre (à tel point que le film est vendu sur sa fin) pour en arriver au présent… une scène catastrophe grandiose attention : deux avions se  percutent, non pardon, se frôlent en plein ciel ! Mon dieu… Quelle tension, quel suspens ! Capture d’écran 2013-03-26 à 13.30.08C’est finalement le spectateur qui a frôlé quelque chose à savoir voir un film. Joseph Pevney réussi un exploit inédit au cinéma : faire le premier film « presque » catastrophe de l’histoire. Une arnaque totale dans laquelle vient se complaire, comme dans tout film du genre des années 70, des illustres stars de l’ancien âge d’or hollywoodien, non pas à la recherche de cachets pour assurer leur retraite qui doit l’être depuis belle lurette mais plutôt à la recherche d’un minimum de présence sur grand écran pour maintenir leur popularité et ne pas sombrer dans l’ennui de la vieillesse et de la gloire passée. C’est cette fois-ci Dana Andrews qui s’y colle (Laura de Preminger) remettant le couvert dans le registre, trois ans après Zero Hour! (où tout un avion était victime d’une intoxication alimentaire obligeant un passager à prendre les commandes). Montant en grade, il est cette fois-ci ce vieux pilote briscard et expérimenté qui va devoir face à un nouveau drame vendu comme un intense suspens en plein ciel et qui se révèle être un sacré trou d’air.

Un fan montage :

2 thoughts on “ALERTE EN PLEIN CIEL (critique)

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