46 ans après sa mort, Bruce Lee demeure encore comme l’une des plus célèbres légendes du cinéma et des arts martiaux. Jeunes ou moins jeunes, son nom continue de parler encore à tout le monde à travers la planète et ses films n’ont de cesse d’être diffusés, rediffusés et réédités. Le « Petit Dragon » comme on le surnommait, était une icône pour des tas de raisons. Parce qu’il a été une superstar, parce qu’il avait un style unique, parce qu’il était réputé « invincible », parce que certains voyaient (et voient encore) en lui un super-humain et le plus grand artiste martial du XXème siècle. Mais saviez-vous que l’une de ses particularités les plus notables, c’était d’être d’une rapidité incroyable, à tel point qu’il défiait même les lois de l’œil humain !
Oui, Bruce Lee était si rapide que ses combats étaient souvent un vrai problème pour les producteurs de ses films. Communément, on pourrait même dire qu’il allait si vite, que les caméras avaient du mal à l’enregistrer. Sans faire un cours de technique cinématographique très poussé, disons simplement que la norme traditionnelle au cinéma est de filmer en 24 images / seconde. Sauf que dans le cas de Bruce Lee, cela posait un souci car il était trop rapide. A cette cadence, il devenait parfois difficile de pouvoir suivre précisément la totalité de ses mouvements. La solution ? Lui demander de ralentir quand il bougeait, ce que faisaient régulièrement ses producteurs, ou… le ralentir carrément à l’image ! Cette seconde option a dû être utilisée notamment sur le tournage de Opération Dragon, réalisé par l’américain Robert Clouse en 1973. Pour que l’œil des spectateurs puisse capter ses mouvements lors d’une scène de combat, il a fallu la refaire une deuxième fois en filmant à 32 images/seconde, soit en slow motion. Ainsi, ses mouvements étaient suffisamment ralentis pour être tous perçus. Sacré Bruce.
Excellent, ça ne m’étonne pas…
nuuuuul