Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Bridget Jone’s Baby
Père : Sharon Maguire
Date de naissance : 2016
Majorité : 05 octobre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h55 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de famille : Renée Zellweger, Patrick Dempsey, Colin Firth, Shirley Henderson, Emma Thompson…
Signes particuliers : On avait très peur d’opus troisième opus trop tardif, au final, Bridget Jones Baby surprend et s’impose comme le meilleur de la saga !
C’EST COMME AVANT MAIS EN MIEUX !
LA CRITIQUE DE BRIDGET JONES BABY
Résumé : Après avoir rompu avec Mark Darcy, Bridget se retrouve de nouveau célibataire, 40 ans passés, plus concentrée sur sa carrière et ses amis que sur sa vie amoureuse. Pour une fois, tout est sous contrôle ! Jusqu’à ce que Bridget fasse la rencontre de Jack… Puis retrouve Darcy… Puis découvre qu’elle est enceinte… Mais de qui ???Elle a 43 ans, elle revient des tréfonds du nulle part, elle est toujours abonnée à la défaite, mais elle n’est pas usée dès qu’il s’agit de faire marrer les foules ! Douze ans après un second opus plus que décevant, Bridget Jones refait surface, en même temps qu’une Renée Zellweger dont on avait complètement perdu la trace ces dernières années. Avec Bridget Jones Baby, la star de la loose fait un comeback retentissant, pour une nouvelle aventure sur fond de romance (encore) compliquée et de… maternité galère ! Et parce qu’une Bridget ne se vend jamais seule, elle déboule avec deux beaux gosses à ses côtés, d’abord l’indispensable Mark Darcy, et ensuite, le légendaire « Docteur Mamour » de Grey’s Anatomy, le séducteur Patrick Dempsey.
Qu’attendre d’une saga qui revient après autant d’années, alors que beaucoup trop de temps a coulé sous les ponts ? Sur le papier, pas grand-chose. Bridget Jones semble appartenir aux souvenirs nostalgiques d’une décennie révolue et ce troisième chapitre fleure bon la tentative de réanimation poussive à grands coups de défibrillateur réglé sur puissance maximale. Et pourtant, il est de ces miracles inexplicables que l’on accepte avec grand plaisir. Non content d’être une réussite sur toute la ligne, Bridget Jones Baby viendrait presque se mesurer effrontément au premier, dans un combat pour désigner le meilleur opus de la saga ! Furieusement hilarant, étonnamment très émouvant, et galvanisé par une Renée Zellweger qui exorcise ses années d’absence à travers une débauche d’énergie salvatrice, Bridget Jones Baby s’impose comme l’une des meilleures comédies « made in Hollywood » de cette année 2016. Gags à la pelle, situations bien senties et quiproquos dévastateurs s’invitent à la fête et rendent ces retrouvailles follement jouissives, alors que l’on se délecte des éternels problèmes existentiels de notre Bridget adorée, d’un humour gentiment impertinent truffé de « fuck » toutes les 30 secondes, et du suspense habilement entretenu d’un bout à l’autre du film. Bon sang, mais qui est le père de ce fichu bébé ?!! On imagine d’ici la horde de fans impatients de connaître la réponse à cette énigme qui tient en haleine. Pour cela, rendez-vous en salles le 05 octobre prochain et on compte sur vous pour garder le mystère intact pour les autres.
Une chose est sûre, ce retour de Bridget Jones régale au plus point, nettement au-delà des attentes, et même si l’on n’est pas non plus dans une étude sociologique prise de tête, le portrait de cette quadra en détresse ne manque pas de justesse et de glisser quelques petites idées intéressantes sur notre époque, réglée sur le stress angoissant de devoir suivre les traces d’un schéma de vie balisé et conforme aux règles de vie édictées par la société. Bridget Jones Baby est une vraie bouffée d’air frais, porté par un trio qui fonctionne à merveille, en plus d’être accompagné d’une galerie de seconds rôles impayables !
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux