Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : 7500
Père : Takashi Shimizu
Date de naissance : 2014
Majorité : 13 octobre 2014
Type : Sortie DVD, Blu-ray
Nationalité : USA, Japon
Taille : 1h37 / Poids : 10 M$
Genre : Horreur, Thriller
Livret de famille : Ryan Kwanten (Brad), Amy Smart (Pia), Jamie Chung (Suzy), Jerry Ferrara (Rick), Scout Taylor-Compton (Jiacinta), Leslie Bibb (Laura), Nicky Whelan (Liz), Christian Serratos (Raquel), Alex Frost (Jake)…
Signes particuliers : Un vol horrifique en pilotage automatique par le réalisateur des Ju-on et The Grudge. Rien à signaler. Enfin presque rien.
LE SEPTIÈME CIEL EST ENCORE LOIN
LA CRITIQUE
Résumé : Le vol 7500 quitte l’aéroport international de Los Angeles à destination de Tokyo avec à son bord 273 passagers. Alors que l’avion survole l’Océan Pacifique, l’appareil rencontre une zone de fortes turbulences. Une fois le calme revenu, un passager est victime d’une crise et meurt subitement. Sa mort semble avoir été déclenchée par l’attaque d’une force surnaturelle qui menace les passagers et les membres d’équipage.
L’INTRO :
De son pitch à son affiche en passant par sa bande-annonce ou son titre à l’international, Vol 7500 : Aller sans Retour a tout du nanar de série B comme on en voit des caisses dans les bacs à DTV bon marché. Ce qui pique la curiosité sur ce titre, c’est le nom de son réalisateur, le nippon Takeshi Shimizu, auteur des savoureux Ju-on 1 et 2, de ses remakes américains The Grudge ou encore de Marebito ou Dark Tales of Japan. Pour son nouveau long-métrage americano-japonais, toujours ancré dans le cinoche de genre, Shimizu embarque à bord d’un avion pour un huis-clos fantastico-catastrophe en compagnie d’une distribution peuplée de têtes connues : Ryan Kwanten (Jason Stackhouse dans True Blood), la sexy Amy Smart, la belle Jamie Chung, Jerry Ferrara (le Turtle de Entourage), Scout Taylor-Compton, la mignonne Leslie Bibb etc…L’AVIS :
Comme on pouvait s’y attendre, Vol 7500 est une bisserie de seconde zone à l’intérêt très relatif, lorgnant à la fois du côté des films catastrophes aériens, du cinéma horrifique en huis-clos, voire même de la série Lost. Un espèce de mélange fourre-tout auquel Shimizu tente de donner forme et cohérence mais avec une maladresse qui finit par dézinguer son affaire en plein vol. Le résultat est clairement décevant et sa virée dans les airs peine à susciter l’intérêt, la faute à un manque cruel de substance capable d’animer ce voyage au suspens fantastique excessivement mal géré. Personnages clichés, narration en pilotage automatique, construction molle du genou, trous d’air, effets d’angoisse foireux et usités, Vol 7500 laisse tout du long espérer par à-coups mais tombe continuellement dans une fâcheuse tendance à systématiquement laisser de marbre à chaque fois qu’il tente d’ouvrir une porte sur quelque-chose. Shimizu nous balade pendant grosso modo une brève heure et quart, l’esprit sans cesse focalisé sur le moment où il pourra enfin nous livrer le twist qu’il nous réserve depuis le départ et qui semble être la seule idée motrice de toute son entreprise. Sauf que pendant ce temps là, on décroche complètement face à l’insipidité de son affaire engluée dans une torpeur nanardesque qui manque cruellement d’intensité pour captiver et accrocher un tant soit peu. Le réalisateur nippon n’exploite jamais le potentiel de sa péloche bas de gamme et accouche d’un film sans queue ni tête, qui en laissera plus d’un dubitatif, à moins que vous ne soyez bluffé par son final retors qui montre bien trop tardivement où ce petit de film de genre voulait en venir. Entretemps, Vol 7500 aura voulu être plein de choses mais n’est au final rien du tout.
BANDE-ANNONCE :