Partagez cet article
Nom : Trois Nuits par Semaine
Père : Florent Gouëlou
Date de naissance : 2021
Majorité : 09 novembre 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h43 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique, Romance
Livret de Famille : Pablo Pauly, Romain Eck, Hafsia Herzi…
Signes particuliers : Un joli film.
Synopsis : Baptiste, 29 ans, est en couple avec Samia, quand il fait la rencontre de Cookie Kunty, une jeune drag queen de la nuit parisienne. Poussé par l’idée d’un projet photo avec elle, il s’immerge dans un univers dont il ignore tout, et découvre Quentin, le jeune homme derrière la drag queen.
LET ME BE A DRAG QUEEN
NOTRE AVIS SUR TROIS NUITS PAR SEMAINE
Une plongée dans le monde des drag queen, c’est ce que propose le pétillant Trois Nuits par Semaine de Florent Gouëlou, entre paillettes et gouaille, romance, difficultés du quotidien, shows colorés et problèmes d’acceptation. Mais sous ses airs de film inclusif et engagé prônant un regard bienveillant sur ces joyeuses « créatures de la nuit » souvent moquées mais si vivantes, Trois Nuits par Semaine n’en oublie pas pour autant de séduire avec ses allures de comédie romantique à la fois drôle et tendre. Et c’est bourré de charme.
Trois Nuits par Semaine est typiquement le genre de « petit film surprise » qui touche par sa modestie, sa tendresse et surtout sa sincérité. Sûrement parce que son auteur est lui-même drag queen, on sent un vrai regard plein d’amour sur ce qui est filmé, sans cynisme, sans préconceptions ou calcul du message. Le propos est à l’image du film, fluide et naturel, bien niché dans une œuvre haute en couleurs qui évite les pièges de la caricature ou du grotesque pour délivrer son cœur et son humanité, tout en faisant preuve d’un vrai esprit « feel good ». Et en parlant de cœur, un gros coup de cœur justement pour Romain Eck alias Cookie Kunty, formidable sous l’œil de la caméra de Florent Gouëlou, sous l’œil de son partenaire Pablo Pauly, s’offrant au nôtre sans fard. Malgré quelques articulations de scénario un peu grossières (comme une romance qui arrive très/trop vite), ce poétique Trois Nuits par Semaine vaut bien un soir de ciné dans la semaine.
Par Nicolas Rieux