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LONDON HOUSE de David Farr : la critique du film

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london houseMondomètre
note 2.5 -5
Carte d’identité :
Nom : The Ones Below
Père : David Farr
Date de naissance : 2016
Majorité : 22 mars 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : Angleterre
Taille : 1h27 / Poids : NC
Genre : Thriller

Livret de famille : Clémence Poésy, Stephen Campbell Moore, David Morrissey, Laura Birn…

Signes particuliers : Un thriller psychologique à la lisière du film de genre.

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LA CRITIQUE DE LONDON HOUSE

Résumé : Dans un quartier résidentiel de Londres, Kate et Justin, trentenaires bientôt parents, occupent un grand appartement au premier étage d’une belle maison bourgeoise. Lorsque Thérésa et Jon, un couple aisé également dans l’attente d’un enfant, emménagent dans l’appartement du rez-de-chaussée, les deux couples se lient d’amitié.  Kate est fascinée par Thérésa mais au fil d’événements troublants, elle est envahie par un sentiment d’inquiétude qui va se transformer en un véritable cauchemar.london_house_2Film britannique débarqué un peu de nulle part, dont la sortie française a plusieurs fois été reportée ces dernières semaines, London House est le premier long-métrage du réalisateur David Farr, dont on avait vaguement croisé le nom lors de la sortie du Hanna de Joe Wright avec Saoirse Ronan, sur lequel il avait officié comme scénariste. Pas loin du huis-clos, cette production à petit budget emmenée par la française Clémence Poésy, tourne autour de seulement quatre personnages, dont le charismatique David Morrissey (le Gouverneur de Walking Dead), Stephen Campbell Moore et la belle finlandaise Laura Birn.london_house_1A la lisière du film de genre, quelque-part entre le drame et le thriller psychologique, dans un style renvoyant autant à un certain pan du cinéma nordique, qu’à Hitchcock ou aux meilleures œuvres de Roman Polanski (on pense beaucoup au Locataire ou à Rosemary’s Baby), London House déploie une toile machiavélique jouant avec les angoisses des futurs parents prêts à accueillir leur premier enfant. Kate et Justin emménagent dans une maison londonienne, qu’ils vont partager avec un autre couple résidant au rez-de-chaussée. Kate est enceinte, tout comme Thérésa, sa nouvelle voisine. Les deux femmes vont se lier d’amitié malgré une ambiance rendue tendue par le mari de Thérésa, bonhomme imbuvable et arrogant, limite irascible. Puis un drame va tout changer. On se gardera bien de dire de quoi il s’agit pour préserver le suspens, mais l’ambiance presque sereine va soudainement basculer dans le cauchemar et London House de lancer réellement son histoire. Par manque de subtilité et d’imagination, ce premier film de David Farr tourne un peu en rond autour de son idée sans trop savoir comment bien l’exploiter. Si le résultat n’est pas déshonorant, il peine à vraiment emballer, faute de réussir à cristalliser sa tension autour d’un thriller psychologie ramassé et impactant. Reste un thriller de série B suffisamment prenant pour faire la blague.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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