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JASON BOURNE de Paul Greengrass : la critique du film

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Jason-BourneMondo-mètre
note 3 -5
Carte d’identité :
Nom : Jason Bourne
Père : Paul Greengrass
Date de naissance : 2016
Majorité : 10 août 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h05 / Poids : 120 M$
Genre : Action, Thriller

Livret de famille : Matt Damon, Tommy Lee Jones, Alicia Vikander, Vincent Cassel, Riz Ahmed, Julia Stiles…

Signes particuliers : Il s’essouffle un peu mais il garde la forme. Jason Bourne revient.

ON CONNAÎT LA CHANSON

LA CRITIQUE DE JASON BOURNE

Résumé : La traque de Jason Bourne par les services secrets américains se poursuit. Des îles Canaries à Londres en passant par Las Vegas…024756.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxEh vois qui va là ! Non, pas l’inspecteur Gadget mais Jason Bourne, l’ex super-agent de la CIA traqué dans le monde entier par ses anciens patrons depuis des lustres. Après trois opus réussis plus un spin of somme toute assez correct, la saga Bourne est de retour avec Matt Damon aux affaires, elle n’a plus grand-chose à ajouter à sa mythologie et commencerait même à légèrement tourner en rond. Heureusement, au-delà de l’essoufflement prévisible de ce gigantesque jeu du chat et de la souris qui dure depuis près de quinze ans maintenant, elle peut compter sur son efficacité en tant qu’actioner divertissant, emballé avec solidité par un Paul Greengrass, lui aussi de retour aux commandes (la condition sine qua non pour que Damon revienne) même si l’on reprochera à ce dernier de s’autocopier à l’excès en caricaturant son style habituel tout en mouvement, au risque d’abuser un peu de son effet shakycam zoom/dézoom. Jason Bourne (2016)

Sans proposer quoique ce soit de neuf côté scénario, ce nouvel opus tardif assure le minimum syndical côté spectacle avec son lot conséquent de poursuites nerveuses et survitaminées, d’empoignades musclées et de cascades dynamiques et tonitruantes. Plus d’action, un peu moins de thriller, ce quatrième volet avec l’inusable Damon, toujours aussi crédible dans le rôle (le cinquième au total en comptant la parenthèse Jérémy Renner), fait dans la densité plus que dans la qualité mais le plaisir est au rendez-vous. En somme, rien de neuf sous le soleil de Bourne mais cet épisode, certes dispensable, fait passer un bon moment grâce à son rythme effréné, ses scènes percutantes et le remplissage d’un cahier des charges qu’il maîtrise à défaut de le transcender. Et pour accompagner le super-héros sans super-pouvoirs, Vincent Cassel promène sa gueule cassée en bad guy sans pitié alors que la belle Alicia Vikander apporte une touche féminine pas négligeable dans cet univers de brute dominé par la présence papale d’un Tommy Lee Jones en pré-retraite. Basique mais bien ramassé comme il faut, Jason Bourne renaît avec un certain panache et sans faire des ravages sur l’année ciné 2016, il s’impose comme une plaisante distraction estivale qui déménage.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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