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Nom : Tranformers : Rise of the beasts
Père : Steven Caple Jr.
Date de naissance : 07 juin 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h08 / Poids : 200 M$
Genre : Action, SF
Livret de Famille : Anthony Ramos, Dominique Fishback, Luna Lauren Velez…
Signes particuliers : Inintéressant.
Synopsis : Transformers : Rise of the Beasts renoue avec l’action et le grand spectacle qui ont séduit des millions de spectateurs à travers le monde. Ce nouveau volet se déroule au cœur des années 90 et nous emmène aux quatre coins du globe. Une toute nouvelle faction de robots Transformers – les Maximals – se joindront aux Autobots dans l’éternelle bataille qu’ils livrent face aux Decepticons.
ROBOTS A COURT DE CARBURANT
NOTRE AVIS SUR TRANSFORMERS : RISE OF THE BEASTS
Tiens, revoilà les super-robots mécaniques géants qui se bastonnent sur Terre. On avait eu la paix depuis 2017 et le dernier (hideux) opus signé Michael Bay. On pensait même que la vague était passée mis à part le petit spin off pas désagréable qu’était Bumblebee. Mais en cet été 2023 qui collectionne les blockbusters comme un gamin collectionne les cartes Panini, Steven Caple Jr (Creed II) nous assène Rise of the Beasts, 7ème chapitre de la franchise et le premier d’une nouvelle trilogie initiée par la Paramount (au secours !). Direction les années 90 cette fois, lorsque l’emblématique Optimus Prime et ses copains viennent d’arriver sur la Terre. Une archéologue et un jeune militaire découvrent l’existence d’une guerre entre des factions de Transformers avec, au centre du combat, un artefact capable de distordre l’espace-temps, en l’occurrence une clé. Et c’est parti pour 2 heures de Fort Boyard SF. Non parce que va te retenir de rire quand un robot super-géant hurle « Vite, la clé, la clé ! »
Steven Caple Jr n’est pas un manchot de la caméra donc logiquement, il a assez de cinéma en lui pour mettre en images du spectacle massif. Problème, encore faut-il avoir un scénario potable pour asseoir ledit spectacle. Et celui pondu à six mains par une réunion de scénaristes de séries télé est sans nul doute le plus inintéressant du monde. Donnant lui-même à son tour le film le plus inintéressant du monde. Basique et décharné comme s’il n’était que le fruit d’idées générales vaguement couchées sur un post-it, il recrache une formule aux marqueurs établis sans jamais l’étoffer, pour livrer un blockbuster terne et faiblard dont on se désintéresse très vite. Alors oui il y a de l’humour et des robots (et même de nouveaux robots mi mécha mi-animaux), oui c’est moins clippé que chez le découpeur hystérique « Michael Bay aux mains d’argent », mais ça n’a aucune personnalité, aucune vision, aucune saveur. Le néant cinématographique qui pédale à vide dans une semoule de SFX. A croire que le film a été pondu par une IA spécialisée.
Par Nicolas Rieux