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OMAR LA FRAISE de Elias Belkeddar : la critique du film

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Nom : Omar la fraise
Père : Elias Belkeddar
Date de naissance : 2022
Majorité : 21 juin 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h32 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique

Livret de Famille : Reda KatebBenoît MagimelMeriem Amiar

Signes particuliers : Hyper sympathique !

Synopsis : Omar, plus connu sous le nom d’Omar la Fraise, est un bandit à l’ancienne. Contraint à la cavale en Algérie, il vit de petites magouilles, accompagné de son illustre acolyte Roger. Après avoir régné sur le milieu du banditisme français durant des décennies, ils doivent ensemble accepter leur nouvelle vie alors qu’ils n’ont vécu jusqu’à présent que dans la débauche et la violence.

LE SPLEEN DU MAFIEUX

NOTRE AVIS SUR OMAR LA FRAISE

2018, Elias Belkeddar présente son court-métrage Un Jour de Mariage à Cannes. L’histoire d’un ancien voyou français qui traîne son spleen à Alger. Cinq ans plus tard, le court est devenu un long et Belkeddar était de retour sur la Croisette avec Omar la Fraise, une sorte de comédie dramatique dressant le portrait d’un ancien malfrat en cavale, réfugié à Alger avec son complice de toujours, Roger. A l’écran, un tandem incarné par le duo Reda Kateb & Benoît Magimel.
Avec Omar la Fraise, Elias Belkeddar dresse un portrait de gangsters sur la fin dont on se régale des alliances, des contrepieds et des paradoxes. Son film en devient inclassable. L’impitoyable se mêle au rire, la grande criminalité se mêle au dérisoire de la routine, la romance s’invite dans la violence, la flamboyance affronte le crépusculaire, la poésie fantasque se niche dans la cruauté, le décalage s’infiltre dans le sérieux… Et la virtuosité avec laquelle tout cela est mélangée, séduit tant le film jongle avec ses visages selon un équilibre de chaque instant. La singularité du film réside dans cette position d’entre-deux qu’il occupe. Omar la Fraise n’est ni un vrai polar ni une pure comédie, pas plus qu’il n’adopte les codes de la chronique. Il pourrait être du Tarantino mais sans le m’as-tu-vu, il pourrait être du Guy Ritchie mais sans le loufoque. Elias Belkeddar brasse toutes ses idées et livre une sorte de tragi-comédie entre amertume, éclat terni et amusement décalé. Avec un regard de buddy movie dans la manière d’approcher ces deux malfrats unis à la vie à la mort depuis leurs grandes heures parisiennes jusqu’à cette nouvelle existence désœuvrée d’exilés en Algérie pour échapper à la justice.

Il se dégage un quelque chose de truculent des nouvelles aventures de ces deux compères pointant au chômage du crime et vivant désormais de petites combines sans éclats. Les grands criminels font des coups pour amasser de l’argent mais quand il s’agit de se poser pour en profiter, ils s’emmerdent comme pas deux. La retraite leur sied bien mal. A l’image de ce tandem dans leur immense baraque avec piscine au soleil. Un duo de personnages terriblement attachants, autant que les deux comédiens complémentaires qui les incarnent et qui semblent s’amuser comme des petits fous. Un bonheur au coeur d’une Algérie superbement filmée avec authenticité.

 

Par Nicolas Rieux

One thought on “OMAR LA FRAISE de Elias Belkeddar : la critique du film

  1. Pas de scénario ; Meriem, on dirait qu’elle récite son texte ; du Tarantino ai je lu quelque part mais vous etes fous non rien à voir !!!
    Certaines scènes rappelle un clip de DJ SNEK disco maghreb !

    berf déçu ; Elias tu fera mieux la prochaine fois ☺

    Seule une réalité : les enfants ….. bin ouai l’Algérie et son people vont mal … n’ayons pas honte de l’écrire…

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