L’AMOUR C’EST SURCOTÉ de Mourad Winter : la critique du film

S’il y a bien une chose qui n’est pas surcotée, c’est la qualité du film de Mourad Winter, lequel signe une douceur qui coche les cases en triple : drôlerie, émotion et intelligence. Porté par un regard très en prise avec le monde d’aujourd’hui, le néo-cinéaste livre un petit bijou balloté par le réel vent d’air frais qui l’accompagne. L’amour c’est surcoté témoigne de la difficulté à rencontrer l’amour à l’heure des réseaux sociaux et autres applis dédiées. Comment rencontrer, comment aborder, comment se vendre, comment gérer l’évolution d’une relation… L’amour c’est surcoté parle de tout ça, parle de la fragilité qui se cache derrière l’assurance et sublime la peur qui tenaille les timides. Dans le sillage d’une alchimie magique entre Laura Felpin et Hakim Jemili, ce bonbon acidulé régale par sa tendresse et son humour ravageur. On rit, on pleure, on s’émerveille, on vit un moment simple et universel. « Il n’y a pas de honte à être amoureux » nous dit-on avec bienveillance et réconfortant. Oui c’est vrai, et ça fait du bien de le rappeler !