
Nom : The Housemaid
Père : Paul Feig
Date de naissance : 24 décembre 2026
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h15 / Poids : NC
Genre : Thriller
Livret de Famille : Sydney Sweeney, Amanda Seyfried, Brandon Sklenar…
Signes particuliers : Le mauvais cadeau de Noël d’Hollywood qui débarque pour les fêtes avec ses copains, perte et surtout fracas.
Synopsis : En quête d’un nouveau départ, Millie accepte un poste de femme de ménage à demeure chez Nina et Andrew Winchester, un couple aussi riche qu’énigmatique. Ce qui s’annonce comme l’emploi idéal se transforme rapidement en un jeu dangereux, mêlant séduction, secrets et manipulations. Derrière les portes closes du manoir Winchester se cache un monde de faux-semblants et de révélations inattendues… Un tourbillon de suspense et de scandales qui vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière seconde.

50 NUANCES DE BÊTISE
NOTRE AVIS SUR LA FEMME DE MÉNAGE
Si vous avez l’occasion de faire un tour au rayon livres de votre supermarché ou de la Fnac du coin, difficile de passer à côté des gigantesques promontoires les étalant jusqu’à plus soif. Véritable carton littéraire mondial dans la catégorie « thriller psychologique populaire » (ou romans de gare selon comment vous appelez la chose), la trilogie La Femme de Ménage de l’autrice britannique Freida McFadden ne pouvait laisser insensible le cinéma. Trop de fric à se faire sur le dos d’une fanbase colossale. Les droits ont donc vite été achetés et le projet lancé au plus vite. On connaît la chanson, il faut battre le fer pendant qu’il est encore chaud. C’est Paul Feig (le reboot de SOS Fantômes) qui s’y colle dans la hâte, avec la belle Sydney Sweeney dans le rôle de la « femme de ménage » embauchée par la toute aussi belle Amanda Seyfried et la gravure de mode Brendon Sklenar. Un casting empilant des caisses de sex-appeal pour incarner l’adaptation d’un roman qui se veut haletant et sexy.
En liberté conditionnelle après avoir purgé dix ans de prison, la jeune et jolie Millie est engagée comme domestique par les Winchester, un couple fortuné habitant dans une immene baraque luxueuse. Mais passé un premier contact idyllique, Nina Winchester révèle vite un comportement très particulier et colérique. A l’inverse de son mari Andrew, une sorte de prince charmant aussi charismatique que beau et adorable.

On savait Paul Feig très doué pour dérider les zygomatiques, comme en témoignent ses meilleures comédies (Mes Meilleures Amies, Les Flingueuses, Spy). Indéniablement, La Femme de Ménage est son film le plus drôle à ce jour et le film le plus hilarant de l’année. Problème, c’est un thriller psychologique sulfureux. Et son humour dévastateur est totalement… involontaire. À se demander par moments si le cinéaste n’aurait pas accepté le projet pour mieux le parodier sans le prendre au sérieux, conscient d’avoir été engagé pour diriger le navet le plus XXL de 2025 après qu’un ponte ait vu L’Ombre d’Emily sur son CV. Déjà, et rien que ça donne franchement envie de sourire, La Femme de Ménage pourrait se résumer comme un parfait croisement improbable entre Gone Girl et 50 Nuances de Grey. Quelle gymnastique ! Du premier, on reprend le côté thriller psychologique tortueux à base de suspense frémissant. Du second, on pique le romantisme érotico-sexy doucement sulfureux. On mélange tout ça dans une boîte qu’on secoue très fort et tadaaaaam : on obtient une purge d’une nullité si abyssale qu’on a presque du mal à croire en la sérieuse crédibilité du film. C’est dire, il est plus facile de trouver un tweet intelligent écrit par Donald Trump que quelque chose qui va droit dans le film de Paul Feig.


Par Nicolas Rieux
