Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : And so it goes
Père : Rob Reiner
Date de naissance : 2014
Majorité : 14 septembre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h34 / Poids : NC
Genre : Comédie romantique
Livret de famille : Michael Douglas, Diane Keaton, Rob Reiner, Sterling Jerins…
Signes particuliers : Une pierre de plus sur la tombe cinématographique de Rob Reiner.
UNE ROMANCE AMPOULÉE
LA CRITIQUE DE AINSI VA LA VIE
Résumé : Oren Little, agent immobilier bourru et égoïste, voit sa vie chamboulée lorsque son fils lui confie sa fille de 9 ans dont il ne soupçonnait pas l’existence. Oren tente alors de s’en débarrasser en l’imposant à sa voisine. Mais les choses ne sont pas toujours aussi simples. Ainsi va la vie…
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, Rob Reiner était un excellent metteur en scène à la filmographie qui parlait pour lui. Stand By Me, Princess Bride, Quand Harry Rencontre Sally, Misery, Des Hommes d’honneur, Le Président et Miss Wade… Imparable. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, il ne reste plus rien de ce grand bonhomme du cinéma américain. Abonné aux échecs en cascade, Reiner répète inlassablement la même partition, celle du flop tragique qui écorne à chaque fois un peu plus son image de « cinéaste du passé ».
Avec Ainsi va la vie, Rob Reiner tente de revenir à la comédie romantique. Encore. Car autre constante, Reiner passe son temps à essayer de « revenir à la comédie romantique », comme s’il pouvait encore livrer un nouveau Quand Harry Rencontre Sally. Toutes ses précédentes tentatives se sont soldées par des bides, Ainsi va la vie prend le même chemin suicidaire. Porté par les beaux noms que sont Michael Douglas et Diane Keaton, Ainsi va la vie n’a rien qui pourrait plaider en sa faveur. Aucune inspiration, aucun intérêt, deux comédiens qui cabotinent pour colmater les brèches d’un scénario aussi creux que passéiste. Rob Reiner déroule une histoire convenue à souhait, à tel point que l’on pourrait en prédire le déroulé exact après seulement cinq minutes de ce court long-métrage qui paraît interminable tant l’ennui le cerne de toutes parts. On en viendrait même à se poser des questions. Ainsi va la vie a t-il été écrit sérieusement ou seulement pour occuper un scénariste employé en CDI mais au chômage technique entre deux projets ? Rob Reiner était-il vraiment aux commandes où a t-il déserté le plateau en laissant ses techniciens se charger du boulot ? On ne voit pas comment il en serait possible autrement tant Ainsi va la vie est affolant de paresse,dans l’écriture comme dans la mise en scène.A ce niveau-là de médiocrité côté bluette inoffensive en roues libres, au passage sacrément soporifique, on peut parler de « purge » sans hésitation possible.
Par Nicolas Rieux
BANDE-ANNONCE :