Mondo-mètre :
Carte d’identité :
Nom : Blood Beach
Pères : Jeffrey Bloom
Livret de famille : David Huffman (Harry), Marianna Hill (Catherine), Burt Young (Royko), John Saxon (Capitaine Pearson), Darrell Fetty (Hoagy), Otis Young (Piantadosi), Eleanor Zee (Mme Selden)…
Date de naissance : 1980
Majorité au : 29 juillet 1981 (en salles)
Nationalité : USA
Taille : 1h32 / Poids : Budget NC
Signes particuliers (+) : Une vieillerie horrifique nanardesque charmante comme on les aime, très formatée série B d’exploitation sympathique avec des dialogues délicieusement idiots.
Signes particuliers (-) : Un peu trop fainéant, Blood Beach devient vite ennuyeux au-delà de la nostalgie éprouvée pour le genre et l’époque. Peu d’originalité et un canevas dramatique coincé dans les conventions du genre lui ôtent la personnalité et la folie qui aurait pu en faire une vraie bonne bisserie.
LES DENTS DE LA PLAGE
Résumé : Une petite plage d’une tranquille ville côtière américaine est le théâtre d’évènements étranges. Des disparitions et attaques qui semblent venir de sous le sable où quelque-chose rode. La police et un garde-côte enquêtent pour trouver une explication et faire cesser le carnage…
A ne pas confondre avec La Baie Sanglante, le classique de Mario Bava daté d’environ dix ans avant, La Plage Sanglante est une petite série B horrifique doucement nanardesque signée Jeffrey Bloom en 1980. Scénariste-réalisateur qui n’a vraiment percé, Bloom entreprend la réalisation d’un film d’exploitation (du genre pour drive-in en séance nocturne) à petit budget délocalisant la peur de la mer (non sans s’inspirer du Jaws de Spielberg) vers la terre, et plus particulièrement la plage d’une petite ville côtière américaine tranquille où quelque-chose de mystérieux semble avaler dans le sable les malchanceux. La police est sur le qui-vive, aidé par un maître-nageur alors que les disparitions et attaques se multiplient. Côté casting, Blood Beach aligne quelques gueules de l’époque connues des cinéphiles comme Burt Young (Paulie, le meilleur ami de Rocky) ou l’habitué du cinéma horrifique John Saxon (la saga Freddy, Ténèbres, Black Christmas, La fille qui en savait trop) mais aussi Marianna Hill (Deanna Corleone dans Le Parrain II) alors que le premier rôle est confié à un comédien de seconde zone assez médiocre, David Huffman, qui n’a jamais brillé, vu vaguement dans Firefox, l’arme absolue.
S’il est parfois considéré comme un film culte par certains critiques spécialisés, La Plage Sanglante n’a honnêtement rien d’un classique indémodable, bien au contraire. La péloche bisseuse de Jeffrey Bloom (qui déjà à l’époque n’avait rien de transcendant en soi) a même d’ailleurs plutôt mal vieilli et se paye un look et un esprit très daté même si elle peut encore aujourd’hui être découverte (ou redécouverte) avec un regard empli de nostalgie d’une époque, comme une sympathique petite série B inoffensive. Son problème majeur est d’être articulée sur un canevas dramatique très coincé, construit de façon trop mécanique en répondant aux codes et quotas « d’évènements » imposés par le genre. Un premier meurtre d’accroche, un second peu éloigné pour lancer le film, un troisième à la demi-heure pour garder le spectateur accroché et ainsi de suite sur un modèle presque mathématique lui ôtant toute personnalité ou originalité en le laissant prisonnier des conventions des productions à petit budget produites en série pour alimenter le marché alors au sommet de son succès. Sauf que dans cette absence de folie, reste un métrage finalement peu palpitant, manquant autant de folie que d’efficacité dans ses rebondissements sur-attendus quand il ne vire pas au soporifique par fainéantise. Sur un sujet qui sera nettement mieux traité dans un Tremors dix ans plus tard, Bloom assure trop le strict minimum syndical pour vraiment élever sa modeste tentative au-dessus d’une moyenne assez nanardesque, néanmoins sauvée par son capital sympathie indissociable de la nostalgie éprouvée pour cette médiocre série B rétro amusante. On retiendra également quelques dialogues pas piqués des hannetons comme cette sortie de John Saxon « c’est aussi inutile que du poil sur un saucisson ». What the fuck ?!
La Plage Sanglante a pour lui le charme de ces vieilleries sorties en VHS et rediffusées depuis sur des chaînes câblées à la Ciné FX. Un gentil navet attachant un peu trop prévisible et nonchalant, qui manque de caractère et qui ne se foule pas sur le duo d’ingrédients habituels du genre : sang + fesse, mais doté de ce délicieux petit côté poussiéreux sous ses allures de Dents de la Plage (pas trop « sanglante » par contre) doucement comico-kitsch. Mignon mais dispensable.
Bande-annonce :
Muchas felicidades y que cumplas muchos más, no te lleves sofocos que no merecen la pena, aunque creas que lo haces bien, siempre habrá alguna nota discordante que te dirá lo contrario…… Espero que hoy te encuentres mejor….Bueno pues me gustarÃa participar en el concurso y no sé que pelÃcula poner… que difÃcil…..Por decir una … anatomÃa de un asna.esto.i….Seguiré las pistas…..