Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Westworld
Père(s) : Jonathan Nolan & J.J. Abrams
Date de naissance : 2016
Lancement : le 03 octobre 2016
Type : Diffusion sur OCS 24h après la diff US
Nationalité : USA
Genre : SF
Livret de famille : Ed Harris, Anthony Hopkins, Evan Rachel Wood, Rodrigo Santoro, James Marsden, Thandie Newton, Clifton Collins Jr, Sisde Babett Knudsen, Jeffrey Wright…
Signes particuliers : HBO frappe un grand coup avec Westworld, nouvelle série aussi formidable que sublime et intelligente !
LA NOUVELLE SÉRIE PHARE À NE PAS MANQUER !
LA CRITIQUE DE WESTWORLD – ÉPISODES 1 À 4
Résumé : Un parc d’attractions peuplé de robots propose aux visiteurs de se replonger dans plusieurs époques. Lancés dans l’ouest sauvage, deux amis se retrouvent plongés en plein cauchemar quand l’un des androïdes se détraque et les prend en chasse…
C’est l’une des séries évènements de l’année 2016, et pour sûr, l’une des plus attendues de la rentrée. Alors que Game of Thrones touche à sa fin avec une dernière saison qui se profile pour le printemps 2017, HBO s’apprête à lancer ce qui pourrait incarner la relève avec Westworld. Les deux séries n’ont strictement rien à voir l’une avec l’autre en terme d’univers, mais avec ce nouveau show ambitieux, le network tient probablement son prochain must capable de susciter buzz, attente et succès. Adaptation télévisuelle de Mondwest, le film culte réalisé par Michael Crichton en 1973 où les robots humanoïdes d’un parc d’attraction destiné à immerger ses clients dans des environnements historiques (de la Rome Antique au Far West) se détraquent et s’en prennent aux visiteurs, Westworld a été développée par Jonathan Nolan (frère de Christopher et scénariste de plusieurs de ses films dont Interstellar, The Dark Knight ou Memento) et produite par J.J. Abrams. Que du beau monde derrière ce qui s’annonce comme la nouvelle grande promesse du petit écran. Et les premiers épisodes que l’on a pu découvrir en avant-première, confirment bien ce que l’on espérait de tout cœur : Westworld a fière allure !
On annonçait un remake cinématographique depuis des lustres. Arnold Schwarzenegger devait notamment jouer dans une nouvelle version signée Tarsem Singh en préparation aux débuts des années 2000. Le projet était finalement tombé à l’eau suite à l’entrée en politique du Gouvernator. Réanimé plusieurs fois sans succès, c’est finalement du côté de la télévision que Mondwest s’apprête à revivre aujourd’hui, dans une série à la distribution fantastique. Jugez par vous même : Ed Harris, Anthony Hopkins, Evan Rachel Wood, Rodrigo Santoro, James Marsden, Thandie Newton, Clifton Collins Jr, Sisde Babett Knudsen ou encore Jeffrey Wright. Comme beaucoup de séries très attendues, la crainte seulement était de voir Westworld débarquer avec des promesses hautes comme l’Everest, sans confirmer l’essai. Ce n’est pas le cas, pour notre plus grand plaisir.
En quelques minutes du pilote, on sent immédiatement la patte de Jonathan Nolan et sa capacité à apporter de la profondeur aux univers qu’il touche. En quelques minutes du pilote, on sent aussi la volonté de J.J. Abrams et d’HBO, de développer quelque-chose d’ambitieux, d’intelligent, quelque-chose qui allierait élégance, spectacle et créativité. Très rapidement, Westworld nous plonge dans son univers au magnétisme attrayant, entre suspens haletant et mélancolie née de thématiques quasi-métaphysiques. Bienvenue dans un Far West reconstitué par des scientifiques surdoués, peuplé de clients à la recherche d’une aventure hors norme et de robots « humains » à la perfection troublante. Mais quand ces mêmes robots se mettent à développer les prémices d’une vraie conscience humaine, tout dérape.
Mis en scène avec une élégance folle qui sublime intensément un univers au réalisme formidable de crédibilité alors que la violence westernienne répond à l’épure d’une vision futuriste froide et déshumanisée, Westworld est d’emblée une claque visuelle qui promet un perfectionnisme sidérant. Derrière, le casting truffé de talents vient soutenir le lancement d’une histoire immédiatement accrocheuse. Dès le pilote, Westworld pose les bases d’un récit fascinant et installe ses premiers enjeux et pistes de réflexions. Dès le second épisode, la magie Jonathan Nolan se met en marche, ou comment parfaitement agencer spectacle ludique et richesse des intentions. Le cœur de l’intrigue prend très vite plusieurs directions et Westworld s’envole vers des sommets que l’on pressent déjà. Clairement, la série s’annonce déjà grandiose. Toute la clique derrière Person of Interest a réussi haut la main le lancement de sa nouvelle merveille, et HBO tient déjà son probable futur succès. Du moins, on ne peut que le souhaiter car Westworld est un tour de force que l’on voudrait voir durer. Cinq saisons et un final seraient déjà écrites, ou du moins pensés sur le papier. Compte tenu de la qualité de l’entame fabuleuse du show, on est dans les starting-block, prêt à se régaler pour les années à venir. Et ce ne sont pas les 3eme et 4eme épisodes qui viennent faire mentir l’impression initiale tant le show prend une ampleur dingue. Westworld tient ainsi la distance au-delà de son intriguant lancement, et la consistance d’emblée entrevue, devrait lui permettre de tenir en haleine grâce à un scénario à tiroirs qui réserve bien des surprises, capable de se relancer en permanence et d’entretenir la densité d’une épopée prometteuse, mais aussi grâce à une qualité d’interprétation au diapason de personnages attachants ou terrifiants ou encore une B.O magnifique. Le film originel (Mondwest) était un chef-d’oeuvre du cinéma. Sur la foi de son entame, Westworld est bien parti pour être un chef-d’oeuvre télévisuel. C’est beau, c’est bon, c’est haletant et c’est brillant, et ça s’impose comme LA série à suivre désormais !
WESTWORLD ARRIVE SUR OCS À PARTIR DU 03 OCTOBRE PROCHAIN – 21h55
24 HEURES APRÈS LA DIFFUSION AMÉRICAINE
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux