MA FAMILLE T’ADORE DÉJÀ de Jérôme Commandeur : la critique du film

Mondo-mètre

Carte d’identité :
Nom : Ma famille t’adore déjà
Père : Jérôme Commandeur
Date de naissance : 2016
Majorité : 09 novembre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h24 / Poids : NC
Genre : Comédie

Livret de famille : Arthur Dupont, Déborah François, Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, Sabine Azéma…

Signes particuliers : On pensait avoir vu à plusieurs reprises cette année, le pire film de 2016. C’était sans compter sur Ma Famille t’adore déjà.

LA FAMILLE ET SES PETITS TRACAS

LA CRITIQUE DE MA FAMILLE T’ADORE DÉJÀ

Résumé : Julien, trentenaire bonne pâte et modeste, créateur d’applications pour smartphone, est fou d’amour pour Eva, journaliste dans la presse professionnelle. Après avoir accepté la demande en mariage de Julien, Eva est obligée de le présenter à ses parents qui résident sur l’île de Ré. Au cours d’un week-end de folles péripéties, Julien va faire exploser sa future belle-famille qui ne tenait que par des mensonges et des faux-semblants…Dans la catégorie « Pire comédie française » aux Boulets de Plomb 2016, Ma famille t’adore déjà, première réalisation de Jérôme Commandeur, pourrait bien remporter haut la main, le légume d’or du plus beau navet de l’année. Prenant la direction de l’île de Ré en compagnie des fatigués Thierry Lhermitte et Marie-Anne Chazel et des plus frais et sympathiques Déborah François et Arthur Dupont, l’apprenti-cinéaste signe une comédie dont la médiocrité se mesure au sentiment de gêne qu’elle impose au spectateur pendant un court et effectif 1h20, ressenti comme un cinq heures devant un drame lituanien contemplatif. Cousu de fil blanc, surjoué par une brochette de cabotins insupportables (notamment le trio Lhermitte-Chazel-Azéma) et traversé de gags poussifs qui tombent à plat comme une biscotte atterrissant sur le sol de la cuisine, Ma famille t’adore déjà est une sorte d’hallucination collective, de ces comédies qui se croient drôles sans jamais l’être une seule seconde. D’où un terrible embarras devant une telle débâcle qui met mal à l’aise pour ses protagonistes, perdus dans un naufrage sans nom. La caution « Commandeur » laissait espérer quelques belles saillies humoristiques, il n’en est rien. On a cru repérer deux-trois sourires lointains au cours du film mais il s’agissait probablement que de tics nerveux nés de la consternation ambiante devant cet ersatz de téléfilm TF1 digne d’un épisode de Camping Paradis.

BANDE-ANNONCE :

Par David Huxley