[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Les étoiles restantes
Père : Loïc Paillard
Date de naissance : 2016
Majorité : 07 mars 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h18 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique
Livret de famille : Benoît Chauvin, Camille Claris, Jean Fornerod, Sylvain Mossot, Marica Soyer, Zack Zublena…
Signes particuliers : Prix du public au Champs-Élysées Film Festival.
UN FILM COUP DE COEUR !
LA CRITIQUE DE LES ÉTOILES RESTANTES
Résumé : Alexandre, trentenaire un peu paumé, décide de se lancer dans la vie active. Loris, son colocataire misanthrope, travaille sur une « méthode pour réussir sa vie » et Patrick, son père, décide d’arrêter sa chimiothérapie. Jusqu’ici tout va mal, mais c’est sans compter l’arrivée de Manon… Pour son premier long-métrage, le réalisateur Loïc Paillard nous offre un joli cadeau tombé de nulle part, une douce friandise pleine de poésie, d’humour et de tendresse. Philosophie sur la vie et ses petits tracas et drôlerie légèrement ubuesque s’entremêlent avec charme dans cette comédie dramatique à échelle humaine, animée par une bienveillance revigorante et un regard doux qui n’est pas sans rappeler le Klapisch des débuts.
Peuplé d’une superbe galerie de personnages secondaires délicieusement lunaires entre l’agoraphobe qui veut écrire une méthode pour réussir sa vie et devenir riche, la prostituée thérapeute qui fait du bien à ses « patients », la fille qui veut vendre des nuages, ou le papa rock n’ roll atteint d’un cancer, tous rangés derrière un jeune trentenaire paumé qui en assez de faire du surplace dans sa vie, Les Etoiles Restantes est un petit trésor d’humanité, minimaliste par la forme, grand par le cœur. Un film qui réussit à capter l’attention, à séduire au-delà de ses défauts que l’on se met vite à ignorer, parce qu’il se dégage un quelque-chose de vivant, de vibrant, d’authentique, à travers cette modeste fable existentialiste qui dit beaucoup de choses sur la vie avec un air léger, tour à tour badin ou taquin, tantôt sérieux, tantôt absurde et détaché pour mieux faire glisser la gravité de certaines de ses thématiques sur le manque de confiance, la difficulté à être heureux, ou la perte des parents. Des maladresses de premier film, on en croise plusieurs dans Les Etoiles Restantes, quelques plans peu heureux ou 2-3 petits faux raccords, mais qu’importe, c’est peut-être justement dans son imperfection que le film de Loïc Paillard est le plus beau, dans cette fragilité qui le sous-tend et qui le rend follement attachant, en plus d’être terriblement drôle et profondément émouvant. Comme on disait, un vrai cadeau tombé du ciel.
BANDE ANNONCE :
Par Nicolas Rieux