La Mondo-Note :
Carte d’identité :
Nom : Qui m’aime me suivre !
Père : José Alcala
Date de naissance : 2018
Majorité : 20 mars 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h35 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de famille : Daniel Auteuil, Catherine Frot, Bernard Le Coq…
Signes particuliers : Une comédie tellement vieillotte…
GRANDS ACTEURS POUR PETITE COMÉDIE
LA CRITIQUE DE QUI M’AIME ME SUIVE !
Synopsis : Gilbert et Simone vivent une retraite agitée dans un village du Sud de la France. Le départ d’Étienne, son voisin et amant, le manque d’argent, mais surtout l’aigreur permanente de son mari, poussent Simone à fuir le foyer.
Les retrouvailles avec Daniel Auteuil étaient placées sous le signe de la peur après son horrible Amoureux de ma Femme sorti l’an dernier, véritable cauchemar qui s’était imposé comme l’un des pires films de l’année 2018. Mais heureusement, Auteuil n’est pas réalisateur cette fois, il se contente de partager l’affiche de cette comédie vaudevillesque aux côtés de Catherine Frot et de Bernard Le Coq. Qui m’aime me suive ! ou l’histoire de Gilbert et Simone, qui vivent une retraite compliquée dans un village du sud de la France. Pour arrondir les fins de mois difficiles, Gilbert fait quelques petits boulots usant et traîne son aigreur qui gangrène leur couple. Jusqu’au jour où, épuisée, Simone part rejoindre Etienne, le plus vieil ami du couple et accessoirement son amant, qui vient d’aller s’installer près de la mer. Gilbert va alors prendre conscience de l’affection qu’il porte à son amour de 35 ans et va tout faire pour la retrouver. Le tout avec son petit-fils sur les bras qu’il connaît à peine.
Dans le flot des comédies françaises qui inondent les écrans chaque année, il y a boire et à manger. Si 2018 avait été une année plutôt honorable pour la production hexagonale avec pas mal de sympathiques réussites, des films comme Qui m’aime me suive ! servent de piqures de rappel pour prévenir que le genre n’est toujours pas une valeur sûre en France et qu’il est capable de sombrer très très bas quand il s’en donne les moyens. Qui m’aime me suive ! frôle de peu la consternation, s’érigeant en symbole d’un cinéma démodé qui transpire la ringardise absolue. Derrière un trio de comédiens qui cabotine à un point tutoyant l’embarras, José Alcala déroule un vaudeville qui se prend les pieds dans le tapis à chaque fois qu’il tente quelque chose. Incapable de la moindre note de cinéma pour illustrer un scénario ampoulé comme pas deux, le réalisateur signe une comédie désuète, emballée comme un vulgaire téléfilm de samedi soir. Seule lueur dans les ténèbres du navet, une entame qui flirte un peu avec le drame social sur ces seniors qui galèrent pour joindre les deux bouts avec leurs micro-retraites aussi courtes qu’un mini-short de Kim Kardashian. On en viendrait presque à se dire que Qui m’aime me suive ! aurait peut-être été un meilleur drame que la comédie romantique poussive et pas drôle qu’il tente d’offrir à un spectateur médusé par tant d’indigence.
BANDE-ANNONCE :
Par David Huxley