Partagez cet article
Nom : Petite Fleur
Père : Santiago Mitre
Date de naissance : 2021
Majorité : 08 juin 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h38 / Poids : NC
Genre : Comédie, Thriller
Livret de Famille : Melvil Poupaud, Daniel Hendler, Vimala Pons…
Signes particuliers : Une bonne surprise.
Synopsis : Le couple, l’amour et la vie de famille sont de bien belles aventures que vivent José et Lucie. Jusqu’au jour où l’ennui s’installe. Lucie consulte alors un psy pour sauver leur couple. De son côté, José vient me voir, moi, Jean-Claude, leur voisin. Ensemble, nous lançons une nouvelle thérapie. Trinquer, danser et jouer au meurtrier tous les jeudis : la nouvelle recette du bonheur !
UN EPETITE PARENTHESE LOUFOQUE
NOTRE AVIS SUR PETITE FLEUR
Petite fleur est un film qui s’apprécie comme une cure psychanalytique et rend hommage à l’excentricité et à la flamboyance du cinéma latin. José est un auteur de BD en panne d’inspiration qui semble avoir accepté sans conviction, un emploi alimentaire dans une ville « ennuyeuse à en mourir » : Clermont-Ferrand L’arrivée de son premier enfant provoque dans son couple des rebondissements inédits liés à la prise de conscience de la finitude des êtres et des dangers de la routine qui s’installe. Chez José, elle est signe d’une remise en question et d’une recherche d’inspiration symbolisées par Jean-Claude, un voisin imaginaire, sorte de rendez-vous d’analyse hebdomadaire qui se conclut toujours par la « mort symbolique » de celui-ci. Sur cet argument un peu fantasque, le film ne se fracasse pas à l’épreuve de l’écran. Une image soignée par un chef opérateur inspiré, des acteurs en état de grâce, surtout un Melvil Poupaud au sommet de sa carrière, toute en beauté intérieure et extérieure et qui, tel un félin, fait onduler l’histoire au son du jazz. Un film assurément poétique et romantique -malgré les mises à mort à répétition- à l’image du thème de Petite Fleur (tube de Sidney Bechet), une fleur qui symbolise la poésie, la tendresse et la béatitude de ce bas monde.
Par Bart Sampson