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AMERICAN NIGHTMARE 4 : LES ORIGINES de Gerard McMurray : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : The First Purge
Père : Gerard McMurray
Date de naissance : 2018
Majorité : 04 juillet 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h42 / Poids : NC
Genre
: Thriller

Livret de famille : Y’lan Noel, Lex Scott Davis, Joivan Wade…

Signes particuliers : Il est grand temps d’arrêter maintenant.

LE RETOUR DE LA PURGE

LA CRITIQUE DE AMERICAN NIGHTMARE 4

Résumé : Pour faire passer le taux de criminalité en-dessous de 1% le reste de l’année, les « Nouveaux Pères Fondateurs » testent une théorie sociale qui permettrait d’évacuer la violence durant une nuit dans une ville isolée. Mais lorsque l’agressivité des tyrans rencontre la rage de communautés marginalisées, le phénomène va s’étendre au-delà des frontières de la ville test jusqu’à atteindre la nation entière.

C’est reparti pour un tour. Dénué d’idées mais désireux de faire faire encore des bébés à la poule aux œufs d’or qui cartonne toujours au box office, Blumhouse nous ressort un American Nightmare, sa saga purgesque qui croit être fun sans l’être, comme elle croit être intelligente sans l’être. Et quand on ne sait plus quoi faire pour amuser la galerie, rien de mieux qu’un petit « au commencement » pour resservir à manger aux fans. American Nightmare 4 revient donc aux origines de la “Purge”, ou comment tout a commencé dans une époque troublée pour l’Amérique déliquescente qui a perdu depuis longtemps le sens de son célèbre “rêve américain”. Comment le retrouver ? Bah en inventant la purge pardi ! Pondu par un groupe politique aux allures de croisement entre le FN et La République En Marche (quel est le con qui a dit que c’est pareil, on t’a entendu !), La Purge est censée être le moyen ultime pour relancer la Nation effondrée. Allez hop, on va tester le bordel dans un bon vieux ghetto miteux rempli de pauvres qui galèrent ou qui dealent en écoutant du rap.

En refusant de développer la partie la plus intéressante (comment l’idée a germé et quelles ont été les tractations pour l’imposer) pour aller au plus vite à l’action car après tout, c’est ça que veulent les gens, American Nightmare : les origines s’élance sur le terrain de la crétinerie abyssale. Car on ne va pas se mentir, cette origin story c’est du flanc avarié tant l’idée repose sur un principe complètement abruti du bulbe. Depuis quand on relance une économie moribonde en instaurant un concept qui va coûter des milliards de dollars (bah oui puisqu’on a le droit de piller des banques et de détruire les villes au bazooka). Débile. Mais certains diront qu’on s’en fout car c’est pas un film politique mais un actionner violent qu’on veut. Soit. Mais alors un peu d’honnêteté que diable, que la saga assume son cynisme et qu’on nous épargne le pseudo sous-texte politique à deux balles dézinguant l’Amérique trumpiste ! Reste donc American Nightmare 4 en tant que simple film d’action aux relents d’horreur. Si les relents d’horreur ont été oublié depuis longtemps (depuis le premier en fait), il ne reste logiquement plus que l’action. Et sur ce plan, difficile de dire que ce nouvel opus fasse preuve d’originalité ou de génie. Basique à mort, shooté par un tâcheron à peine digne de diriger un clip pour MTV, American Nightmare 4 est moche, cheap, peu efficace et ringard, écumant des codes vus et revus mille fois sans rien apporter aux précédents, si ce n’est une médiocrité supérieure.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux








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