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BAD BOYS II (critique)

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Carte d’identité :
Nom : Bad Boys II
Père : Michael Bay
Livret de famille : Will Smith (Mike), Martin Lawrence (Marcus), Jordi Mollá (Hector), Gabrielle Union (Syd), Peter Stormare (Alexei), Theresa Rundle (Theresa), Joe Pantoliano (le capitaine), Michael Shannon (Floyd)…
Date de naissance : 2003 / Nationalité : Etats-Unis
Taille/Poids : 2h27 – 130 millions $

Signes particuliers (+) : Bay n’a que deux mots d’ordre : fun et générosité. Et il envoie le bois en conséquence.

Signes particuliers (-) : Plus putassier et vulgaire, moins charmant, drôle et bricolé, un second volet monté au couteau.

 

LES BAY BOYS

Résumé : Le duo de flic Marcus Burnett et Mike Lowrey est de retour, luttant cette fois contre un nouveau baron de la drogue de Miami. Ils sont épaulés dans leur enquête par la sœur de Marcus, Syd, agent des stups et dont Mike s’éprend…

Il était une fois dans un lointain royaume appelé Hollywood… Un valeureux prince nommé Michael. Michael était talentueux, jeune et fougueux, plein d’envie et de panache. Un jour, le charmant Michael rencontre deux rois, maîtres sur leur empire, Don Simpson et Jerry Bruckheimer. Et hop, la chance de Michael est arrivée. Pour 19 millions de dollars, le jeune homme bourré de talent va pouvoir réaliser son rêve et faire un film. Il s’appellera Bad Boys. Fun, punchy, marrant, efficace, Bad Boys deviendra un hit marquant des années 90. Un film culte et réussi. Un film qui marque un nouveau style moderne dans le registre de l’action. Un film qui montre que le jeune Michael est bourré de talent. Et ils eurent beaucoup d’enfants, certains plus sympas que d’autres…

8 ans plus tard…

Michael a évolué. Ayant pris la grosse tête et vu ses chevilles enfler comme Pierre Richard quand il est piqué par l’abeille dans La Chèvre, le jeune Michael, qui n’est plus d’ailleurs si jeune, est désormais bourré de fric, mégalo et son talent semble s’être envolé, remplacé par les montagnes de pognons. C’est à ce moment-là qu’il se voit proposer une folie… V’là t’y pas que le puissant roi Jerry Bruckheimer lui lance : « Hey Micky ! Et si tu nous refaisais un Bad Boys. Mais cette fois, oublie les 19 millions de dollars… Je t’en file 130 ! Et tu nous ponds un truc qui pète hein ! Mais qui pète beaucoup, beaucoup plus et dans tous les sens ».

Aussitôt dit, aussitôt fait. V’là que notre Michael et ses 130 millions de dollars se mettent au travail. Et ensemble, ils accouchent d’un nouveau bébé. Le problème, c’est que ce bébé, c’est le mal à l’état pur, un être diabolique tout droit sorti du royaume voisin, celui des ténèbres, le royaume dit « de la bouse » ou de la « connerie », c’est selon les dialectes. Car notre Michael que l’on a vu grandir, est passé du côté obscur et vient d’accoucher du diable en personne ! Adieu son talent, sa fraîcheur, adieu tout ce qui faisait de Bad Boys I une merveilleuse petite série B fendarde. Bad Boys II est sale, vulgaire, surdécoupé à outrance, filmé comme un porc. L’opposé complet de son illustre original. Tout est à côté de la plaque par exagération des bons points de son modèle initial. Seul l’humour est encore présent et fonctionne toujours à peu près aussi bien grâce à un duo toujours aussi complice bien que forçant un peu leur jeu commun avec une légère tendance au cabotinage. Mais heureusement d’ailleurs qu’il reste cela et quelques séquences visuellement brillantes, rappelant que le jadis petit Michael avait du talent et qu’il est toujours là, quelque part en sommeil. Si l’on rit pas mal pendant les excessives 2h15 de ce second volet lourdingue des aventures du classe Mike et du rigolo looser Marcus, dans le même temps, on a les mirettes souillées (et l’on peut aussi devenir épileptique, attention aux concernés).

Moralité de l’histoire :
Quand on donne trop de pognon à Michael, ben il fait de la merde. Michael est donc un con. Mais un con fun qui pensait bien faire et qui voulait donner généreusement mais qui s’y est mal pris. Lui qui était à la base un mec cool, a été corrompu. Décidément… l’argent, c’est moche… Ca salit tout !

Bande-annonce :

2 thoughts on “BAD BOYS II (critique)

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