Mondo-mètre :
Carte d’identité :
Nom : Man of Steel
Père : Zack Snyder
Livret de famille : Henry Cavill (Clark/Kal-El), Amy Adams (Loïs Lane), Michael Shannon (Zod), Kevin Costner (Jonathan Kent), Diane Lane (Martha Kent), Laurence Fishburne (Perry White), Russell Crowe (Jor-El), Antje Traue (Lara-El), Harry J. Lennix (Swanwick), Richard Schiff (Hamilton), Christopher Meloni (Hardy), Ayelet Zurer (Faora)…
Date de naissance : 2013 (sortie le 19 juin 2013)
Nationalité : Etats-Unis
Taille/Poids : 2h20 – 235 millions $
Signes particuliers (+) : Une relecture nouvelle et modernisée du mythe Superman, avec tout ce qu’il fallait de profondeur et de réalisme pour accoucher d’un film plus adulte, plus sombre, plus torturé. Intelligent, exaltant, épique et captivant, Man of Steel ravive notre regard d’enfant grâce à sa générosité débordante, magnifiée par la force de la BO de Zimmer et la maestria de la mise en scène d’un immense Snyder qui met en images l’inconcevable. Le résultat ? Un spectacle décoiffant, grandiose, transcendantal enterrant le film de super héros traditionnel voire le « blockbuster » classique pour ouvrir une nouvelle ère. Un chef d’œuvre !
Signes particuliers (-) : Quelques petites maladresses d’écritures, peu d’humour et une durée qui aurait pu être encore rallongée afin de mieux développer certains passages de l’exposition, quitte à réduire le débordement d’action final rendant le film un peu déséquilibré. Et Amy Adams était-elle le meilleur choix ? Mais finalement qu’importe, c’est si énorme !
C’EST UN OISEAU ? C’EST UN AVION ? NON, C’EST L’HOMME D’ACIER !
Résumé : La planète Krypton est sur le point d’imploser. Jor-El et sa femme Lara avait vu venir la catastrophe mais Jor-El n’avait pas été écouté. Ils envoient leur nouveau né dans une capsule à travers les étoiles pour le sauver de l’extinction de son monde qu’il n’aura pas eu le temps de connaître. Kal-El atterrira sur terre et sera recueilli par les Kent. Mais son enfance sera difficile. Rebaptisé Clark, il n’est pas comme les autres. Adulte, il devra accepter sa différence pour embrasser son Destin quand la Terre sera menacée…
L’INTRO :
Snyder + Nolan + Goyer. Le premier à la réalisation, le second à la production et le troisième au scénario. L’association fait rêver. Il faut dire qu’elle a de la gueule mais il fallait bien ça pour espérer relancer la franchise Superman au cinéma. On avait quitté ce super héros considéré par beaucoup comme le plus lisse et le plus chiant de tous, en 2006 lorsque Bryan Singer, encore auréolé par le succès des X-Men, l’avait repris en main pour un Superman Returns de sinistre mémoire qui ne donnait qu’une envie : retourner d’urgence aux anciens vintage avec Christopher Reeves. Un flop colossal emmené par le non charismatique Brandon Routh dont la carrière s’était alors terminée avant même d’avoir commencée. La purge de Singer avait de quoi condamner définitivement Superman au cinéma mais voilà qu’en cette fin de première décennie des années 2000, le natif de krypton refait surface et prépare son retour en force, aidé par une conjoncture propice aux films du genre. La Warner vient d’enregistrer de substantiels bénéfices avec les Dark Knight de Christopher Nolan et commence à se dire que le maestro pourrait être l’homme de la situation pour redorer le blason de l’homme d’acier. Surtout si la team, Nolan frères et David S. Goyer, scénariste de la saga Batman, reprennent en main le projet. Des tas de noms circulent, Nicolas Cage par exemple, longtemps associés à l’affaire mais finalement, les choses évolueront différemment. Trop occupé par The Dark Knight, Nolan prévient qu’il ne pourra pas diriger l’adaptation. Mais il peut la produire. En 2010, Zack Snyder est officiellement nommé aux commandes. David S. Goyer prend part. On tient l’équipe. Reste à trouver le Superman maintenant. Après une valse de noms évoqués, de Jon Hamm à Tom Welling (l’acteur insipide de la série Smallville), le costume rouge et bleu tombe sur les épaules d’Henry Cavill, excellent acteur charismatique découvert dans la série britannique The Tudors puis apprécié dans Les Immortels de Tarsem Singh.
Sauf que voilà, ça reste « Superman », un super héros délicat à aborder, marqué par des différences structurelles vis-à-vis de ses confrères de super pouvoirs, qui le mettent ouvertement à l’écart d’une narration traditionnelle. Contrairement à la grande majorité des super héros classiques, Superman n’acquiert pas ses pouvoirs au détour d’une expérience scientifique ou d’un fruit du hasard, pas plus qu’il n’est un élu. Il naît avec. Il n’est pas l’alter ego de Clark Kent mais c’est au contraire Clark Kent qui est son alter ego. L’inversion des pôles structurels de narration vis-à-vis du récit d’apprentissage initiatique peut en partie expliquer la fadeur de ce personnage moralement trop droit et sans faille (jusqu’à présent) qui requérait beaucoup de travail et de talent pour enfin l’exploiter au mieux et lui redonner ses lettres de noblesse avec crédibilité. Et la brochette de talents réunis pour l’occasion laissait espérer comme jamais, qu’enfin superman soit Superman, un héros avec un grand « S » traité enfin de façon adulte, plus sombre, moins manichéenne, armé d’une véritable personnalité aussi solide que lui-même. En somme, loin des gentils films de Richard Donner, ou des nunuches Loïs et Clark ou Smallville (tout égard dus à la série Loïs et Clark, plus enfantine mais sympathique au demeurant).
Avec un titanesque budget de 235 millions de dollars pour laisser le champ libre à la créativité de l’équipe mise en place, Superman avait une chance unique de renaître de ses cendres. Unique car en cas d’échec, il se pourrait bien qu’il soit définitivement condamné sur grand écran. Pas de droit à une nouvelle erreur surtout dans ses proportions là. On comprend très bien du coup l’angoisse des exécutifs de la Warner qui misent plus que gros sur ce coup-ci. Et pour essayer d’assurer le coup, c’est une énorme campagne marketing qui se met en branle à grands coups de teasers très tôt pour susciter l’attente, de partenariats en tout genre pour assurer la visibilité du film, de bandes-annonces vantant son caractère épique, sa 3D (même si le film a été post-converti et pas tourné en 3D native pour certaines raisons artistiques valables) ou évoquant son casting jubilatoire regorgeant de talents jeunes ou expérimentés. Face à Henry Cavill qui cristallisera toutes les failles et les dilemmes animant ce néo-Superman tout en profondeur et en contraste, Michael Shannon sera le Général Zod, l’acteur composant un méchant charismatique, terrifiant et dans le même temps passionnant en ce qu’il offre une double facette, à la fois cruel guerrier sans scrupule et déterminé et fruit d’un peuple déchu qu’il s’acharne à faire revivre non sans une forme de sensibilité pathétique dans sa quête passionné d’un idéal. Shannon donne beaucoup de contraste lui-aussi à son méchant qui finalement en est presque touchant dans un sens, en ce qu’il n’a pas conscience de son état destructeur et cruel. Zod veut simplement sauver sa race dans une croisade aveuglée par la force du désespoir. Man of Steel est en train de devenir l’anti-film manichéen par excellence à l’image de Faona, fidèle lieutenant sans remords mais que l’on ne peut blâmer puisqu’elle est née programmée pour ça. Pour chaque rôle, l’équipe de production va avoir recours à des comédiens de choix. La très en vogue Amy Adams sera Loïs Lane (le seul choix discutable), les parents Kent seront confiés aux bons soins des expérimentés Kevin Costner, que l’on prend toujours plaisir à retrouver, et à Diane Lane. Laurence Fishburne sera le célèbre directeur du Daily Planet, Perry White alors que Christopher Meloni, le colosse de la série New York, Section Criminelle, incarnera le colonel Hardy pour le compte du gouvernement humain. Et parce qu’il fallait bien un acteur d’exception pour reprendre le rôle de feu Marlon Brando, la production se tournera vers l’oscarisé Russell Crowe. Tout est paré pour faire revivre le personnage créé par Jerry Siegel et Joe Shuster, il y a plus de 75 ans et devenu, un icône de la culture pop américaine…
L’AVIS :
Redouté, la sortie de Man of Steel s’est faite il y a quelques jours aux Etats-Unis. Et c’est un succès aussi bien commercial que critique. Le film bat des records et dans l’ensemble, sa qualité est louée. Zack Snyder se remet de l’injuste échec de son fabuleux Sucker Punch et Superman retrouve des couleurs. Le voilà lancé sur les rails d’un triomphe. Et en effet, cette ovation en salles est plus que méritée. Le trio Snyder-Nolan-Goyer a réussi des merveilles en repensant complètement le personnage, recentrant tout ce premier volet qui devrait en appeler d’autres, sur la notion de « choix ». C’est de loin l’idée directrice de ce Man of Steel qui, au lieu de se contenter de brosser le portrait d’un super héros mièvre et artificiel au service de l’Amérique, va s’acharner à en faire un super héros riche, tiraillé, torturé, sombre, dont la vie est fait de dilemmes, d’écartèlements permanents entre deux cultures, deux pères, deux vies, deux origines, deux façons d’être, de penser, d’agir, d’envisager le futur… Nolan avait su brillamment relancer la saga Batman en convoquant de la profondeur dans ce personnage qui n’existait plus seulement par et pour sa croisade contre le mal. En producteur avisé, il épaulera David S. Goyer dans son travail pour importer cette dynamique forte dans l’univers de Superman, cette fois, afin de donner de l’épaisseur et de la gravité à cet emblème de l’Amérique triomphante. Superman se déleste de sa fadeur, de la facilité de sa construction personnelle, pour devenir un super héros naissant, un extraterrestre différent des humains, mais aussi un humain à part entière. Tout l’arc dramatique du film va se nourrir de sa dualité nouvellement traitée, Clark/Kal-El devant un homme double, un homme à deux héritages, deux modèles, fils d’un kryptonien qui a décidé de lui offrir la liberté de choix, de penser, de vivre, de devenir celui qu’il veut être et surtout qu’il doit être en embrassant son destin, alors que sa civilisation était mourante, mais dans le même temps, fils de Jonathan Kent, un humain qui s’est appliqué à lui inculquer une éducation avec des valeurs mais aussi, une culture nécessaire du camouflage pour cacher qui il est. La notion de choix intervient d’emblée dans le film. Prendre son destin en main, l’embrasser totalement et devenir une lueur d’espoir pour l’humanité ou rester dans l’ombre, caché, pour ne pas être pris pour cible par peur humaine de l’inconnu ? Cette notion va être la récurrence d’un film abordé sous un angle plus sombre, plus adulte, plus torturé. Face à la menace Zod, Kal-El se retrouve face à ses origines, face aux siens et doit encore faire des choix. Krypton ? Les humains ? Le Terre ? Son peuple ? Oui, Man of Steel est un film de contradictions imposées à un personnage enfin débarrassé de son aspect lisse pour devenir un super héros complexe aux nombreuses facettes intérieures.
Si le scénario est tout simplement brillant, donnant une dimension nouvelle à Superman, restait qu’à côté, Snyder devait assurer à la réalisation. Pour cela, il devait s’appuyer sur ce qu’il sait faire le mieux, construire plastiquement des univers, mettre en scène avec un vrai ton graphique et un véritable souffle épique et lyrique. Dans le même temps, il devait ouvrir son style au plus grand nombre et limiter ses envolées stylistiques personnelles pour s’effacer derrière son sujet sans perdre de son caractère. Et le cinéaste sera l’homme de la situation, prouvant son talent aux réfractaires à son travail. Inspiré comme jamais, Snyder va sans cesse créer des plans inconcevables, va conférer à son film la dimension la plus épique qui soit par une mise en scène tout simplement prodigieuse de grâce et de hargne charnelle. Dès les premières minutes, sur Krypton, le cinéaste impose sa vision d’un monde étranger, neuf totalement à bâtir. Et il le bâtit bien avec une imagination folle à commencer par le production design à tomber parterre de beauté et fourmillant de détails. En vingt minutes sur la planète originelle de Kal-El, il nous offre plus de spectacle épique qu’un Avengers sur l’entièreté de son film. Un souffle qui va ne faire qu’aller crescendo de séquences impressionnantes en séquences impressionnantes au gré d’un film qui va allier intelligence et générosité d’un spectacle totalement dément, animé d’un caractère bien trempé, d’une véritable vision, d’un style, d’une personnalité, ce dont de trop nombreux blockbusters manquent. La réalisation de Snyder va alterner caméra à l’épaule dans un style presque docu-fiction nous menant au plus près du personnage, mise en scène aérienne suivant ses envols à la vitesse de l’éclair, ou réalisation sur-efficace quand il s’agit de magnifier des séquences d’action bluffantes laissant le souffle coupé. La tension qui commence dès les premiers instants ne va alors jamais se relâcher sans pour autant que le film ne bascule dans la surenchère épuisante, mais au contraire avec une exigence narrative et visuelle permanente et un vrai sens du rythme dynamique et déboussolant sans être sur-frénétique. Man of Steel va devenir un immense spectacle exaltant où tout participe à le glorifier à commencer par une BO à se damner où Hans Zimmer donne le meilleur de lui-même en s’inspirant de son style récent, dans la lignée de la partition d’un Inception mais calibrée pour le lyrisme d’un film de super héros.
Man of Steel va enchaîner les moments de bravoure en captant le spectateur dans l’intensité du spectacle qu’il propose, alimenté par la générosité d’un Snyder qui donne tout ce qu’il a pour livrer un blockbuster démentiel généreux en action et par la qualité d’un script qui se fait un point d’honneur à ne jamais rien réduire à l’insipide mais au contraire, à tirer le meilleur de ses enjeux dramatiques pour donner de l’épaisseur à chacun des recoins de son histoire tendue, sombre, lourde où seul l’humour manque un peu, présent seulement dans une courte scène de fin hilarante qui permet de respirer après un final qui n’a rien à envier à celui des Avengers qu’il enterre au contraire six pieds sous terre. Un final démesurément épique offrant la bataille rangée tant attendue entre Superman et les forces du Général Zod qui va s’étaler sur presque une heure de spectacle explosif ébouriffant où le spectateur est plongé entre deux feux, impuissant, dépassé, assailli. Dantesque, ce final est comme le reste du métrage, il exploite chacun des moindres dollars accordés au budget pour proposer le blockbuster le plus impressionnant de ces dernières années, tant par la quantité de ses moments de bravoure, que par la qualité avec laquelle ils sont retranscrits, ou par la profondeur du sujet dans lequel ils s’insèrent, traitant de notion comme la parentalité, l’espoir, les choix et dilemmes moraux et ses limites, le libre arbitre, l’extraordinaire caché en chaque homme, la survie de l’espèce coût que coût et son évolution… Destructions massives de villes, combats rugueux bourrés de testostérone, empoignades dingues, le tout avec un dynamisme halluciné et une maestria phénoménale, Man of Steel est un actionner intelligent, un pur comics sur grand écran où tout le mythe Superman est revisité, modernisé, quitte à faire quelques menus sacrifices pour qu’il prenne enfin vie d’une manière décente.
Si quelques petites maladresses dans l’écriture narrative se glissent ça et là, si le final aurait pu durer une petite dizaine de minutes de moins pour ré-exploiter ce « temps » ailleurs en rallongeant quelques pans explicatifs (notamment dans la relation entre Clark Kent et son père humain ou dans celle qu’il va entretenir avec Loïs Lane…), si quelques petits détails peu importants auraient pu être perfectibles ((la façon de voler poings en avant reste un peu trop old school, quelques références clins d’œil auraient été amusantes et appréciables et d’autres que l’on ne dévoilera pas pour ne pas spoiler) et enfin si le film aurait pu durer une vingtaine de minutes de plus pour mieux en développer l’exposition (notamment dans l’arrivée terrestre de Kal-El), Man of Steel est bel et bien un chef d’œuvre du genre, un immense comics adapté qui souffle un vent d’impressionnant inimaginable, renvoyant au jardin d’enfants nombre de ses confrères. Le résultat n’est pas parfait mais il cherche la perfection sans cesse et se veut le résultat d’un travail d’équipe inspiré, de son écriture intelligente nourrissant l’épine dorsale de son arc dramatique et la façon dont elle se déploie à sa mise en scène prodigieuse de diversité (ce qui explique le non-tournage en 3D native, la volonté de Snyder étant de s’approcher de son personnage caméra sur le dos quand il est au sol pour immerger le spectateur dans son combat et sa vie). Ce train déchaîné et lancé à grande vitesse véhicule puissance et émotion à mesure que notre regard d’enfant s’illumine au rythme des décharges d’adrénalines qui vont s’abattre sur nous. Délesté de son insouciance, cet uppercut génial est plus violent, plus brut de décoffrage, plus impactant. Le meilleur comic-book sur grand écran ? Un des meilleurs voire le meilleur, oui. Le trio Snyder-Nolan-Goyer fait des étincelles et met sur orbite un reboot nouvelle génération transcendantal qui cloue sur son siège après avoir fait passer 2h20 d’expérience cinématographique prodigieuse.
Contemporain, réaliste, conscient de ce qu’il se devait de délivrer, Man of Steel offre de l’extraordinaire alors que l’on assiste à un intrus solitaire sur Terre qui embrasse son Destin pour incarner le meilleur de l’homme dans un bouleversant récit initiatique où le jeune Clark Kent va apprendre à connaître Kal-El avant de découvrir sa raison d’exister : faire le pont entre deux peuples, incarner le meilleur de chacun des deux, traverser ses déchirements intérieurs et devenir un Superman de l’univers en assumant ses responsabilités. Man of Steel est un brillant exercice, un film qui a du génie et le début d’une nouvelle ère pour lui, pour le comic book. Après ça, personne ne peut oser nous balancer un Green Lantern ou un Captain America. Ce serait un outrage. Et dire que la bande-annonce finale ne dévoilait même pas le quart de la moitié d’une infime mèche du contenu de cet étourdissant et racé Man of Steel.
Test Blu-ray :
Comme souvent, les films de Zack Snyder se prêtent parfaitement au jeu du blu-ray. L’extrême qualité de l’image de ce format rend pleinement le travail plastique impressionnant de Zack Snyder accompli sur cette adaptation généreuse formellement très travaillée. Le son puissant rendu par le 7.1 et la haute définition achèvent de rendre ce Man of Steel plus magistral qu’il ne l’était déjà. Techniquement, une réussite incontestable. Côté bonus, prévoir 4 heures de suppléments au total dont des reportages sur les parcours des personnages, le court-métrage animé de Snyder pour le 75th anniversaire, un documentaire passionnant sur l’univers de Krypton que l’on découvre au début du métrage et un reportage très intéressant sur les techniques d’entraînement « subies » par les comédiens Henry Cavill et Michael Shannon. En 5 mots : préférez le blu-ray au DVD !
Bande-annonce :
Par Nicolas Rieux
Merci Nicolas pour tes avis. J’avoue qu’ici, on soutient à fond les ballons Sucker Punch qui je trouve est un très grand film, bien plus complexe qu’il n’y paraît. Machiste ? Ah je trouve pas au contraire. Une belle ode à la femme version action-sexy comme l’expliquait Snyder à l’avant-première ! Pour Man of Steel, je comprends par contre tes arguments. perso, je trouve seulement qu’il faudrait raccourcir la deuxième partie de 15 minutes et la réinjecter dans la première !
« Zack Snyder se remet de l’injuste échec de son fabuleux Sucker Punch et Superman retrouve des couleurs. »
Oula, on va pas s’entendre, haha. J’ai, personnellement, descendu, ici : http://bit.ly/19RqXJG Sucker Punch que j’ai trouvé féministe ET machiste. J’ai fait un rejet. Pour Man of Steel, comme je l’explique http://bit.ly/1eguYgO c’est plutôt bon mais pas extraordinaire, à mon sens. Une deuxième partie insupportable gâche le film d’une bonne première heure. Vraiment dommage. Bonne critique quand même ^^