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LIBRE de Mélanie Laurent : la critique du film

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Spectateurs

Nom : Libre
Mère : Mélanie Laurent
Date de naissance : 1er novembre 2024
Type : disponible sur Prime Video
Nationalité : France
Taille : 1h50 / Poids : NC
Genre : Drame, Biopic, Gangsters

Livret de Famille : Lucas Bravo, Yvan Attal, Léa Luce Busato

Signes particuliers : Pas forcément mémorable mais sympathique.

Synopsis : Inspiré de faits réels, le film nous entraîne dans le sillage tumultueux de Bruno Sulak, véritable Arsène Lupin du XXème siècle. Flamboyant braqueur, ami fidèle, icône de la liberté, Bruno Sulak a marqué l’histoire du banditisme par ses braquages non violents de multiples bijouteries. Tout en étant activement recherché par George Moréas, un commissaire de police non conformiste aussi coriace que perspicace, Sulak est parvenu à s’échapper de prison à plusieurs reprises afin de retrouver Thalie, son amante et complice, devenant ainsi l’ennemi public numéro 1 des années 80.

 

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NOTRE AVIS SUR LIBRE

Son dernier film en tant que réalisatrice, Voleuses, n’était pas ce qu’elle a pu faire de meilleur. Néanmoins, on sait que Mélanie Laurent peut être talentueuse quand elle passe derrière la caméra (Respire par exemple). Après Netflix, c’est sur la plateforme concurrente, Prime Video, que la comédienne dévoile son nouveau et huitième long-métrage en tant que metteuse en scène. Et après des voleuses, c’est un voleur qui l’intéresse cette fois. Libre est un film biographique adaptant (librement) la vie de Bruno Sulak, célèbre braqueur qui s’est illustré dans les années 80 par de nombreux braquages de supermarchés ou de bijouteries, et des évasions de prison étonnantes. Sa particularité ? Ses bonnes manières. Jamais de violences, une grande politesse envers les « victimes » de ses méfaits, et un charme sans pareil. Ce qui en faisait une sorte de braqueur romantique et romanesque. Ajoutez à cela une fibre artistique et ses idéaux sur la liberté individuelle et l’on obtient le cocktail parfait d’un homme fascinant, à la fois charmeur, cultivé, drôle, politisé. Forcément, le personnage était inspirant pour le cinéma.

C’est le portrait fasciné d’un personnage charismatique que tente de proposer une Mélanie Laurent qui a confié le rôle star de son film à l’acteur niçois Lucas Bravo (un beau gosse de la série Emily in Paris), par ailleurs très bon. Jouant avec les genres, le résultat tente d’iconiser son protagoniste. Libre mêle le film de gangsters, le film policier, la comédie, la romance… Parce que son Bruno Sulak était un braqueur de haut vol, parce qu’un jeu du chat et de la souris s’est instauré entre lui et les forces de l’ordre, parce qu’il s’en amusait avec beaucoup de malice, parce qu’il était follement amoureux de la femme de sa vie… Tout cela se mélange dans un film plutôt agréable à suivre, qui alterne le suspens des casses, le rire de ses pieds de nez à la police, la poésie de sa romance passionnée et le regard un brin amouraché de la cinéaste sur un homme charmant et intelligent, plus proche du gentleman cambrioleur à la Lupin que du truand patibulaire à la Mesrine. Même si l’on regrettera que l’ensemble manque un peu de consistance et de profondeur, survolant les facettes de son sujet plus qu’il ne les creuse vraiment, Libre reste un film plaisant au rythme entraînant où l’action croise la douceur, la dérision, la passion et la folle existence d’un homme en quête d’une liberté totale.

 

 

Par Nicolas Rieux

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