Nom : Godzilla x Kong: The New Empire
Père : Adam Wingard
Date de naissance : 03 avril 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h55 / Poids : NC
Genre : Action, Fantastique
Livret de Famille : Rebecca Hall, Brian Tyree Henry, Dan Stevens..
Signes particuliers : On retourne voir Minus One. Salut.
Synopsis : Le tout-puissant Kong et le redoutable Godzilla unissent leurs forces contre une terrible menace encore secrète qui risque de les anéantir et qui met en danger la survie même de l’espèce humaine. GODZILLA X KONG : LE NOUVEL EMPIRE remonte à l’origine des deux titans et aux mystères de Skull Island, tout en révélant le combat mythique qui a contribué à façonner ces deux créatures hors du commun et lié leur sort à celui de l’homme pour toujours…
C’EST VRAIMENT TROP KONG
NOTRE AVIS SUR GODZILLA x KONG : LE NOUVEL EMPIRE
Réalisé par Adam Wingard (qui ferait mieux de revenir à l’horreur, genre où il excellait), Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire est une débandade XXL, aussi imposante que ses Kaijus monumentaux dans l’idée mais rétrécis dans leur potentiel visuel. Le paternel de You’re Next semble « piloter » un giga-blockbuster en roues libres où tout va de travers, de l’histoire foutrement nawak qui doit faire rentrer trop de choses en deux heures en partant dans tous les sens à des monstres transformés en virevoltants combattants de MMA. Et au milieu de ce bordel numérique dont la désastreuse laideur s’incarne dans ce mini orang outang au look kitscho-ridicule à hurler de rire, une conception du blockbuster qui cloche. La philosophie du film ? Débrancher le cerveau et ingurgiter de l’action frénético-spectaculaire. Ok, pourquoi pas… quand c’est bien exécuté. C’est loin d’être le cas de ce long-métrage étouffe-chrétien qui empile les scènes massives sans aucun sens du rythme, du découpage, de la narration, au point de désarticuler son intensité et son potentiel captivant. Pour qui a vu Godzilla Minus One, cette bouillabaisse visuelle et narrative qu’est Godzilla x Kong sera une douleur comparable à un furoncle en plein sur le cul. Pour ceux qui sont passés à côté de la pépite de Takashi Yamazaki, foncez vous laver les yeux après la purge signée Adam Wingard.
Par Nicolas Rieux