La Mondo-Note :
Carte d’identité :
Nom : La Vérité
Père : Hirokazu Kore-eda
Date de naissance : 2019
Majorité : 25 décembre 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h47 / Poids : NC
Genre : Comédie, Drame
Livret de famille : Catherine Deneuve, Juliette Binoche, Ethan Hawke…
Signes particuliers : Encore une réussite pour Kore-eda.
KORE-EDA SE CONJUGUE EN FRANÇAIS
NOTRE AVIS SUR LA VÉRITÉ
Synopsis : Fabienne, icône du cinéma, est la mère de Lumir, scénariste à New York. La publication des mémoires de cette grande actrice incite Lumir et sa famille à revenir dans la maison de son enfance. Mais les retrouvailles vont vite tourner à la confrontation : vérités cachées, rancunes inavouées, amours impossibles se révèlent sous le regard médusé des hommes. Fabienne est en plein tournage d’un film de science-fiction où elle incarne la fille âgée d’une mère éternellement jeune. Réalité et fiction se confondent obligeant mère et fille à se retrouver…
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Kore-eda ne chôme pas. Un an à peine après la sortie de sa palme d’or cannoise Une Affaire de Famille, le cinéaste est déjà de retour avec un nouveau long-métrage. Mais délai court ne signifie pas travail bâclé chez le japonais. Avec La Vérité, le metteur en scène décline son talent à la sauce française dans un drame familial opposant Catherine Deneuve et Juliette Binoche. La « grande Catherine » y incarne une illustre comédienne dont la publication des mémoires pousse sa fille, scénariste à New-York, à revenir dans la maison familiale. Alors qu’elle tourne un film de science-fiction traitant de la jeunesse éternelle, tout se mélange et les retrouvailles tournent à la confrontation sur fond de rancunes enfouies, de blessures encore à vif et de secrets inavoués.
A l’origine de La Vérité, une pièce de théâtre écrite par Kore-eda il y a plus de 15 ans. Une pièce qui, transformée et adaptée, devient aujourd’hui un film de cinéma abordant l’inusable thématique favorite du cinéaste, les relations familiales. En quittant son Japon natal et en abandonnant sa langue maternelle, Hirokazu Kore-eda prouve que les sujets qu’il a toujours labouré sont finalement très universels au-delà de leur ancrage à la société nippone qu’il peignait jusqu’alors en sous-texte. Pour ce qui est son premier long-métrage à l’étranger, il montre surtout que la justesse qu’on a toujours connu dans son cinéma n’a pas de frontières. Chaque situation, chaque instant, chaque réplique, chaque regard tombe juste et c’est assez rare pour être souligné dans un film dont le réalisateur ne comprend pas la langue qu’il filme. Avec La Vérité, Kore-eda signe un film magnifique évoquant par le biais du monde du cinéma, une relation mère-fille chaotique et douloureuse, en s’interrogeant sur l’idée même des vérités. Sont-elles toujours bonnes à dire ou à entendre ? Quelles sont leurs limites, à elles et aux mensonges ?
Au cœur du dispositif, Catherine Deneuve. La Vérité serait presque un film avec et sur la comédienne tant sa performance est à double sens. Il y a d’abord le « avec », Kore-eda exploitant l’immense talent de sa star qui, quand elle s’en donne la peine, a cette capacité à magnétiser la pellicule et à remplir l’espace. Et il y a ensuite le « sur », ce regard sur une légende du cinéma français qui semble éternelle même si elle est au crépuscule de sa carrière. A bien des moments, parfois les plus drôles d’un film qui virerait presque à l’élégante comédie, Deneuve n’hésite à s’auto-jouer voire à s’auto-parodier dans ce rôle de comédienne aussi classe qu’insupportable. La fiction et la réalité se confondent dans ces élans de méchanceté bougonne et l’on ne peut s’empêcher de ressentir une profonde résonance entre le rôle et son interprète, quand il évoque son statut de superstar, sa longévité ou son intransigeance artistique. De même que l’on a forcément une pensée pour Françoise Dorléac quand le film évoque une vieille amie-rivale disparue trop jeune dans un « accident ». Catherine Deneuve est vraiment le moteur de ce drame subtil alimenté par un parfait équilibre entre douleur et amusement, tout cela sans jamais éclipser une Juliette Binoche qui arrive à rivaliser dans l’émotion. Encore un grand film de l’infatigable Kore-eda.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux
comment peut on encenser ce film nul, pour des nuls, tellement navrant……..
Magnifique film. Un régal.
Superbe film, des portraits au scalpel, très juste. Une interprétation très forte.
On retrouve le grand cinéma avec des clins d’oeil qui font plaisir.
Atroce mon pire film depuis si longtemps je me suis ennuyée c est soporifique . Même ces 2 magnifiques actrices n ont rien sauvé au secours le navet .
1H47 d’un film plat… un gros navet….