[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Le Grand Bain
Père : Gilles Lellouche
Date de naissance : 2018
Majorité : 24 octobre 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 2h02 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de famille : Mathieu Amalric, Benoît Poelvoorde, Philippe Katerine, Guillaume Canet, Jean-Hugues Anglade, Leïla Bekhti, Virginie Efira, Marina Foïs, Félix Moati, Alban Ivanov., Jonathan Zaccaï, Claire Nadeau, Noé Abita, Mélanie Doutey…
Signes particuliers : Drôle, émouvant, intelligent, Gilles Lellouche réussit un coup parfait !
GILLES LELLOUCHE NOUS PLONGE DANS LE BONHEUR
LA CRITIQUE DE LE GRAND BAIN
Synopsis : C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie…
À Cannes où il avait été présenté hors compétition, Le Grand Bain avait été ovationné au point de voir un Gilles Lellouche en larmes à l’issue de la projection. Une première victoire critique pour l’acteur qui passe pour la première fois derrière la caméra en solo après avoir coréalisé Narco et dirigé quelques segments de Les Infidèles il y a quelques années. Cinq mois plus tard, c’est une victoire du public qui se profile, ou du moins, c’est tout le mal que l’on peut souhaiter à Lellouche et sa formidable bande de comédiens composée de Mathieu Amalric, Benoît Poelvoorde, Philippe Katerine, Guillaume Canet, Jean-Hugues Anglade, Leïla Bekhti, Virginie Efira, Marina Foïs, Félix Moati ou encore Alban Ivanov. Car Le Grand Bain est typiquement le genre de film estampillé « coup de cœur », le genre de film armé d’un immense pouvoir de séduction prêt à mettre tout le monde d’accord.
Très anglo-saxon dans l’âme, plus que typiquement franco-français, ce qui lui apporte une certaine fraîcheur dans le paysage cinématographique hexagonal, Le Grand Bain est un séduisant mélange d’intelligence, de poésie, de tendresse, de drôlerie et de mélancolie doucement dramatique. Et ce qui fait l’indéniable réussite du film de Gilles Lellouche, c’est l’équilibre de tous ces ingrédients, la grâce avec laquelle ils s’emboîtent, nous poussant à saluer un merveilleux sens de l’écriture, sublimé par un sens de la mise en scène au diapason. Tour de force artistique, tour de force humoristique et tour de force émotionnel, Le Grand Bain est un plongeon grisant dans la vie de quelques personnages à l’existence déglinguée, qui vont se retrouver à former une bande hétéroclite improbable non sans rappeler The Full Monty, pour ne citer que lui.
Sauf qu’à l’inverse de l’attachant classique britannique des années 90, Lellouche va et voit plus loin, dans toutes les directions. Plus loin dans l’humour alors que les éclats de rires sont aussi nombreux qu’incontrôlables, surtout grâce à Philippe Katerine et une énorme Leïla Bekhti. Plus loin aussi dans l’esprit quand la comédie se drape d’un habit de drame existentialiste jamais pompeux, jamais prétentieux, seulement simple, universel, et sincère. Au détour de l’improbable épopée sportive menée par cette brochette de pieds-nickelés qui vont tenter les championnats du monde de natation synchronisée masculine, Gilles Lellouche philosophe sur l’amitié, sur le sens de la vie, sur le courage, la vieillesse, le dépassement de soi, le besoin de croire en ses rêves et la poursuite du bonheur car on n’a qu’une vie. Tout cela sans jamais se contenter d’enfoncer des portes ouvertes, sans jamais chercher à donner des leçons de morale à deux sous, sans jamais montrer la moindre once de condescendance. En clair, Lellouche réussit à signer une comédie dramatique intelligente sans verser dans la désagréable impression de voir le gratin du cinéma français s’amuser entre lui dans une comédie bobo détachée du monde et de ses réalités. Certains trouveront peut-être qu’il en fait un peu trop à vouloir donner à tous ses personnages une profondeur dramatique caractérisante destinée à faire briller tous ses comédiens mais honnêtement, cela reviendrait à reprocher à un film de vouloir trop bien-faire. Et comme c’est fait sans cynisme, avec une humilité et une sincérité profondes, le résultat n’en est que plus bouleversant.
Impossible enfin de ne pas parler des comédiens, l’un des éléments forts du film. Le Grand Bain, ou juste un film d’acteurs qui brillent ? Non. Oui ils brillent, car ils sont tous brillants, mais ils doivent tous cet éclat à un script qui leur sert du caviar à jouer. Tous, les Amalric, les Canet, les Poelvoorde, les Katerine, Efira, Bekhti ou Ivanov, prennent à leur compte les fêlures de leurs personnages pour sublimer cette idée que personne n’a la vie parfaite et qu’il se cache toujours des maux derrière les façades. Ces petites réunions de vestiaire après chaque entraînement où tous se livrent en confiance comme dans un groupe de parole supportif, sont l’occasion de fédérer ces âmes écorchées et de témoigner de la force du collectif solidaire sur la solitude de l’être seul face à ses démons. C’est dans ces moments de grâce que Le Grand Bain est le plus touchant, quand il empoigne les cœurs après avoir fait travailler les zygomatiques. Et quand l’écran se rallume au terme d’un effort porté par ses artistes, porté par sa mise en scène pleine d’idées, porté par sa grâce savoureuse et porté par sa B.O eighties détonnante, on se rend compte que l’on vient de rire, de pleurer, de réfléchir et l’on a presque un peu de tristesse à quitter cette piscine aux fabuleux personnages et cette formidable ambiance entraînante qui nous permet de rêver, le temps d’un film, que dans ce monde tout est possible, même faire rentrer un carré dans un rond.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux
Je viens de sortir juste du film et j ai littéralement adoré
Quand je lis les dernières critiques ci_dessus, je plains juste ces gens
Qui ne sont pas capable d émotion
Super film à ne pas rater
J’ai honte de m’être bien fait roulé par le battage médiatique sur ce produit. Les critiques positives sont totalement fausses, ou ne parle pas du même film. Ce n’est ni amusant, ni triste, ni intelligent, ni prenant, ni rien du tout. C’est juste ennuyant, terriblement ennuyant, soporifique, puisque la moitié des spectateurs dormaient lol. On regarde des personnages antipathiques, égoïstes, fainéants, idiots, dangereux et pervers qui s’ennuient et essayent de passer le temps. On attend un retournement de situation, la transformation des vilains petits canards en cygne.. mais NON. Ils sont idiots du début jusqu’à la fin du film. J’ai quitté la salle prématurément un peu écoeuré de m’être bien fait roulé.
Tout à fait d’accord ! la scène de l’infirmier qui a appris à retenir son souffle dans une chambre de personne âgée est juste lamentable ! J’ai failli sortir de la salle à ce moment-là !
Oui pathétique….. Après 10 minutes, on comprend que c’est typiquement parisien….rire de tout le monde méchamment…. on ne sent même pas que Lelouch aime ses comédiens….Film comique? ….aucune comédie de situation; est-ce comique de voir une l’entraîneuse se faire jeter à la piscine? prévisible….et la mère qui dit à ses enfants d’aller fumer du crack? c’est drôle ça? C’est dommage que le scénario n’ait pas été relu par un vrai scénariste. Les scènes s’enchaînent pêle-mêle….qui est le monteur déjà?
Et bien nous venons mon mari et moi ,de regarder le grand bain et pour nous ce film n’a aucune saveur a part celle de la tragedie de ces hommes en galères de vivre , pas de pleurs ,pas de rire, pas d’émotions, trucages ratés pour les gros plans piscine des jambes bien féminine ont remplacées ces jambes d »‘hommes
Nous n’avons tous les deux ou pas compris, ou bien nous n’avons pas la même interprétation de ce qu’est un film comique
Voila notre avis personnel .
Tout à fais d’accord avec vous, je ne comprends pas les commentaires des gens qui disent GENIAL, ou alors nous sommes déconnecté de la realité.
Un film qui m’a l’air en tout point excellent ! Bonne idée d’avoir réuni dans le même film Benoît Poelvoorde et Philippe Katerine !