Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Momentum
Père : Stephen Campanelli
Date de naissance : 2014
Majorité : 13 novembre 2015
Type : Sortie e-cinema
Nationalité : USA
Taille : 1h36 / Poids : 20 M$
Genre : Thriller, Action
Livret de famille : Morgan Freeman (Sénateur), Olga Kurylenko (Alex), James Purefoy (Washington), Karl Thaning (McArthur), Dylan Edy (Black Hat), Greg Kriek (Monroe)…
Signes particuliers : Une série B efficace pour un samedi soir au chaud dans son canapé.
FAITES PLACE À OLGA !
LA CRITIQUE
Résumé : Alex Farraday, l’une des meilleures braqueuses du monde, sort de sa retraite pour effectuer un dernier casse et s’emparer de précieux diamants. Lorsque son visage est accidentellement révélé pendant l’opération, elle est contrainte de fuir la ville. Elle devient la cible de la CIA et d’une organisation criminelle internationale, prête à tout pour la faire disparaître. Il ne s’agit pas que de diamants, mais Alex l’ignore encore. Alors qu’ils doivent la neutraliser par tous les moyens, les adversaires d’Alex réalisent rapidement qu’elle est la proie la plus dangereuse qu’ils n’aient jamais traquée…L’INTRO :
De James Bond à The November Man, Olga Kurylenko était en passe de s’imposer comme une solide action girl. Il ne lui manquait plus qu’un film où elle serait la tête d’affiche badass d’une aventure énergique et spectaculaire. C’est désormais chose faite avec Code Momentum, premier long-métrage de l’ancien chef op passé à la réalisation, Stephen Campanelli. Présenté dans l’offre de plus en plus riche de l’e-cinema, Momentum est un actionner de série B mettant en valeur une femme-héroïne, chose finalement assez rare dans le cinéma d’action, traditionnellement très (trop) réservé aux hommes virils et musculeux. Sauf que la belle Olga a des arguments pour répondre à la gente masculine, ici emmenée par le trop rare James Purefoy en bad guy de service, homme de main à la solde d’un sénateur corrompu campé par Morgan Freeman.L’AVIS :
On ne va pas se mentir, Code Momentum n’est pas le film de l’année, loin de là. Dans l’absolu, on ne pourra même pas dire que c’est un « bon film » à la fois original et intelligemment confectionné. Sur la base d’un script anecdotique aux ambitions peu élevées, le modeste effort de Campanelli n’a pour seule et unique intention, que de divertir un spectateur confortablement calé dans son canapé, un samedi soir. Et dans l’absolu, Momentum fait le job et remplit en partie son cahier des charges. C’est à peu près ce qu’on lui demandait. Passée une introduction effrayante laissant extrêmement dubitatif et n’augurant rien de bon pour la suite, alors que des espèces de Daft Punk surentraînés braquent une banque, Code Momentum s’arrange et trouve son rythme de croisière lorsqu’il vire à l’affrontement sec et ultra-efficace entre une criminelle sympathique qui veut raccrocher et une armada de gars costauds cherchant à lui mettre la main dessus pour récupérer une clé USB contenant des informations compromettantes sur un sénateur véreux. A partir de là, le film ne volera toujours pas bien haut mais la traque se suit avec plaisir et distrait sans trop de mal à grands renforts de cascades, de course-poursuite, d’empoignades musclées et de punchlines non sans humour. Si Olga Kurylenko n’affiche toujours pas un talent immense de comédienne, elle gratifiera tout de même le spectateur de ses aptitudes et sa beauté doublée d’un sex-appeal indiscutable. Efficace et rondement mené, Code Momentum est à prendre pour ce qu’il est, une série B mineure et sans génie mais distrayante, et plus solidement exécutée à l’image que dans son écriture toute en facilités.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux