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HIJACK 1971 (PIÈGE EN ALTITUDE) de Kim Sung-han : la critique du film

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Nom : Hijack 1971
Père : Kim Sung-han
Date de naissance : 2024
Type : sortie indéterminée
Nationalité : Corée du Sud
Taille : 1h40 / Poids : NC
Genre : Thriller

Livret de Famille : Ha Jeong-woo, Yeo Jin-goo, Chae Soo-bin

Signes particuliers : Efficace mais pas mémorable.

Synopsis : Dans l’aéroport de Sokcho, en hiver 1971, deux pilotes d’aviation civiles prennent l’avion privé pour Gimpo. Peu de temps après le décollage, une bombe improvisée explose, transformant l’avion en chaos, et un pirate de l’air tente de détourner l’avion, menaçant de prendre le contrôle de l’avion vers le nord.

 

STEVEN SEAGAL N’ÉTAIT PAS DANS LE COIN

NOTRE AVIS SUR HIJACK 1971

Pour ses grands débuts dans le long-métrage, le sud-coréen Kim Sung-han s’inspire d’une histoire vraie pour tricoter un blockbuster spectaculaire. Hijack 1971 (parfois titré Piège en Altitude en français) puise son histoire dans le détournement d’un avion au début des années 70 par un homme armé de grenades.

1971, un vol privé décolle de l’aéroport de Sokcho en direction de la ville de Gimpo. Mais une fois dans les airs, une explosion endommagé l’appareil et l’avion est hijacké par un pirate exigeant de prendre la direction de la Corée du Nord où les passagers deviendront des otages du gouvernement nord-coréen.

Pendant des années, les blockbusters sud-coréens nous ont régalés -bien plus que leurs homologues hollywoodiens- par leur fraîcheur, leur maîtrise et leur générosité. Si les bonnes surprises restent occasionnelles, on a l’impression depuis quelques temps que le cinéma-spectacle coréen rentre un peu dans le rang d’un formatage moins emballant. Dernier exemple en date, ce Hijack 1971. Certes pas trop mal foutu et suffisamment haletant pour tenir en haleine, le thriller semi-catastrophe de Kim Sung-han ne témoigne pas d’une extrême efficacité, un peu lesté au sol par des longueurs et un fort programmatisme qui éteint parfois la tension espérée. Néanmoins, à défaut d’impressionner par une virtuosité en berne, Hijack 1971 fait le job avec sérieux. La dimension politique (les éternelles frictions entre le Nord et le Sud) apporte un peu de consistance de fond, et même une certaine originalité dans le cas du scénario de Hijack 1971. Là où le Nord est souvent approché sous l’angle de l’horreur (réelle) de la dictature, il est dépeint ici comme un El Dorado pour certains, désireux de profiter des tensions géopolitiques à des fins personnelles. De l’action, des enjeux et un peu d’émotion dramatique, Hijack 1971 ne marquera pas l’année sud-coréenne mais demeure un divertissement assez solide pour mériter de prendre part au vol.

 

 

Par Nicolas Rieux

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