Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : The Equalizer
Père : Antoine Fuqua
Date de naissance : 2014
Majorité : 1er octobre 2014
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h12 / Poids : 50 M$
Genre : Épouvante
Livret de famille : Denzel Washington (Doug McCall), Chloë Grace Moretz (Alina), Marton Csokas (Teddy), Melissa Leo (Susan), Bill Pullman (Brian), Haley Bennett (Mandy), Vladimir Kulich (Pushkin), David Meunier (Slavi), Johnny Skourtis (Ralphie), David Harbour (Masters)…
Signes particuliers : On reprochera beaucoup de choses à Equalizer, sa longueur et ses déséquilibres en tête. Mais ce thriller sombre et violent reste un solide moment badass enveloppé dans une série B criminelle solide et esthétisée.
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LA CRITIQUE
Résumé : Pour Doug McCall, la page était tournée. Il pensait en avoir fini avec son mystérieux passé trouble alors qu’il travaille aujourd’hui au calme dans un grand magasin de bricolage. Mais lorsqu’il fait la connaissance de Teri, une jeune fille victime de gangsters russes violents, il lui est impossible de ne pas réagir. Sa soif de justice se réveille et il sort de sa retraite pour lui venir en aide. McCall n’a pas oublié ses talents d’autrefois… Désormais, si quelqu’un a un problème, si une victime se retrouve devant des obstacles insurmontables sans personne vers qui se tourner, McCall est là. Il est l’Equalizer… L’INTRO :
Denzel Washington devant, Antoine Fuqua derrière (on parle de la caméra bien entendu), le duo du désormais culte Training Day se reforme treize ans après pour adapter la célèbre série des années 80 The Equalizer, ou l’histoire d’un ancien agent des services secrets reconverti en vigilante œuvrant pour la justice en volant au secours de la veuve et l’orphelin. Concrètement, pour ramener les choses à un niveau plus terre à terre, l’occasion de retrouver notre bon vieux Denzel dans un rôle d’énervé dérouillant du vilain par dizaines. Tout comme on aime. Et peut-être le début d’une franchise pour le comédien reconverti en action guy tardif puisqu’à l’instar d’un Liam Neeson, Denzel Washington s’est découvert une iconisation badass sur le tard post-cinquantaine. Ce premier opus plante donc les bases de l’univers du personnage de Doug McCall (alors que le duo de créateurs de la série participe à l’aventure) et un Equalizer 2 a d’ores et déjà été annoncé par Sony Pictures.
L’AVIS :
Quand toute la problématique d’un film réside dans son titre… Antoine Fuqua aurait bien été inspiré « d’equalizer » lui-même son propre film justement (pour les non-anglophones, equalizer signifiant égalisateur) afin d’en gommer les nombreux déséquilibres. Dans les faits, le cinéaste signe une bonne péloche pleine d’honnêteté, de virtuosité et de volonté, mais qui produit ses défauts en voulant développer des qualités, évoluant sans cesse entre noblesse et frustration. Prendre le temps de développer une histoire et des personnages mais tombant par ailleurs dans l’excès de longueur (on les sent bien les 2h15 au final). Éviter l’accumulation répétitive de scènes d’action similaires en variant les plaisirs entre montrer le déroulé et suggérer en esquivant parfois la scène pour ne s’attacher qu’au résultat mais de fait, créer une certaine forme de frustration excessive par manque de générosité. Pour quelques scènes complètes et d’une efficacité redoutable, combien de fois le film se contente de montrer le résultat du travail de nettoyeur de l’ami Denzel en nous privant de la jouissance de l’acte… S’efforcer de déployer une ambiance mélancolique de thriller à l’ancienne mais en tombant parfois dans le manque de rythme et de concision. S’appuyer sur un Denzel Washington iconique mais comptant trop souvent sur ce seul élément pour faire le job… Et ainsi de suite dans un film sans en équilibre précaire entre ses bonnes intentions et les défauts qu’elles amènent. Mais on aura quand même bien rigolé à voir ce justicier des temps modernes se transformant en Rambo chez Castorama, pour défoncer du ruskoff patibulaire à tout va. Parce que quand « y’en a marre, y’a malabar… ou Denzel (ou L’Agence Tout-Risque aussi, mais bon). Equalizer est imparfait, mais il n’en est pas moins globalement maîtrisé, solide et agréable, souvent élégamment esthétisé, soutenu par une tension de fond appliquée sur une atmosphère travaillée et un art de la patience changeant un peu des traditionnels actionner bourrin sans nuances ni personnalité… Les retrouvailles entre le cinéaste et son ami acteur ne produisent pas le film explosif attendu mais un thriller criminel sombre et violent, vigoureux et rigoureux, mâtiné d’un fond psychologique certes usité, mais renforçant la mythologie de cet antihéros implacable. Un bon moment à la gloire de Denzel qui, en revanche, ne satisfera pas les fans de la jeune et jolie Chloe Grace Moretz qui n’apparaît qu’une dizaine de minutes en tout et pour tout et qui ne satisfera pas non plus ceux qui espérait retrouver l’esprit de la série, seule la noirceur restant de mise. Sachez-le au cas où.
BANDE-ANNONCE :
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