Nom : Mufasa: The Lion King Père : Barry Jenkins Date de naissance : 18 décembre 2024 Type : sortie en salles Nationalité : USA Taille : 1h58 / Poids : NC Genre : Aventure, Familial
Signes particuliers : Une aventure à vivre en famille.
Synopsis :Rafiki raconte à la jeune lionne Kiara – la fille de Simba et Nala – la légende de Mufasa. Il est aidé en cela par Timon et Pumbaa, dont les formules choc sont désormais bien connues. Relatée sous forme de flashbacks, l’histoire de Mufasa est celle d’un lionceau orphelin, seul et désemparé qui, un jour, fait la connaissance du sympathique Taka, héritier d’une lignée royale. Cette rencontre fortuite marque le point de départ d’un périple riche en péripéties d’un petit groupe « d’indésirables » qui s’est formé autour d’eux et qui est désormais à la recherche de son destin. Leurs liens d’amitié seront soumis à rude épreuve lorsqu’il leur faudra faire équipe pour échapper à un ennemi aussi menaçant que mortel…
LE RETOUR DU ROI
NOTRE AVIS SUR MUFASA : LE ROI LION
L’un des plus célèbres Disney de l’histoire du studio avait connu une première adaptation en réel en 2019 par Jon Favreau. Cinq ans après, l’univers du Roi Lion est de retour avec Mufasa, un nouveau film en live action. Ou plutôt en live SFX. Réalisé par le talentueux Barry Jenkins (Moonlight), Mufasa : Le Roi Lion est un prequel centré sur… Mufasa (c’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus), le défunt papa de Simba. Jenkins raconte l’enfance du Roi Lion et comment est née son opposition avec son frère, le tristement méchant Scar.
Avec Barry Jenkins aux commandes, on pouvait espérer un film qui aille plus loin que le simple conte d’aventure familial. Ou du moins un film qui en ferait quelque chose pour dire quelque chose. C’est le cas. Barry Jenkins se sert de l’histoire de Mufasa pour déployer une fable sur le rejet identitaire et sur la manière dont il mène à la haine. Sur le fond, Mufasa : Le Roi Lion est intéressant. Sur la forme, le film souffre de deux écueils majeurs. Le premier est que l’histoire racontée peine à réellement passionner même si on se laisse volontiers entraîner dans l’épopée aventureuse. Les thématiques portées sont bien vues -quoique faciles- mais l’aventure n’est pas très excitante… ni bouleversante. Et sur ce point, le second problème est probablement responsable.
Barry Jenkins explique que les énormes progrès technologiques ont considérablement décuplé les possibilités d’animation des animaux en images de synthèse. Traduction, depuis le film de Jon Favreau en 2019, les choses ont changé notamment dans la manière de travailler l’expressivité des animaux. Et ça se voit. On trouve ici bien plus de nuances dans les expressions des lions et autres quadrupèdes. Malheureusement, ce point fort est aussi le plus grand défaut du film puisque ces progrès évidents ont pour effet d’accroître l’impression d’artificialité des animaux. On entend par là que le côté « fake » est encore plus visible et perturbant. À plus forte raison quand ça chante. Des animaux qui chantent en animation, ça passe car le dessin coupe court au réalisme. Dans du réel tout-numérique ça fait déjà plus bizarre. Néanmoins, on saluera la beauté d’ensemble. Comme chez Favreau avec son Roi Lion, le résultat impressionne de beauté visuelle au-delà de l’efficacité générale. C’est déjà pas mal.