JULIETTE AU PRINTEMPS de Blandine Lenoir : la critique du film

Nom : Juliette au Printemps
Mère : Blandine Lenoir
Date de naissance : 12 juin 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h36 / Poids : NC
Genre : Drame, Comédie dramatique

Livret de Famille : Izïa Higelin, Sophie Guillemin, Jean-Pierre Darroussin, Thomas de Pourquery, Liliane Rovère, Noémie Lvovsky…

Signes particuliers : Un joli film qui ne vole personne. 

Synopsis : Juliette, jeune illustratrice de livres pour enfants, quitte la ville pour retrouver sa famille quelques jours : son père si pudique qu’il ne peut s’exprimer qu’en blagues, sa mère artiste peintre qui croque la vie à pleines dents, sa grand-mère chérie qui perd pied, et sa sœur, mère de famille débordée par un quotidien qui la dévore. Elle croise aussi le chemin de Pollux, jeune homme poétique et attachant. Dans ce joyeux bazar, des souvenirs et des secrets vont remonter à la surface.

IZIA HIGELIN EN DEPRESSION

NOTRE AVIS SUR JULIETTE AU PRINTEMPS

Juliette au Printemps est le quatrième long-métrage de la réalisatrice Blandine Lenoir dont on avait beaucoup aimé le Aurore avec Agnès Jaoui sur l’invisibilité des femmes passéee la cinquantaine. Emmené par Izïa Higelin, Juliette au Printemps est comme toujours chez Blandine Lenoir, un portrait de femme(s) drôle et tendre qui évoque cette fois en creux, la thématique de la dépression. Un sujet plombant que la réalisatrice sort des ornières du drame pathos pour lui conférer un regard plus poétique.

Illustratrice de livres pour enfants, Juliette revient auprès de sa famille dans sa campagne natale, car elle a « besoin de calme », son expression pour éviter de dire ouvertement ce qu’elle ressent. Sans vraiment le clamer, elle traverse une petite dépression et essaie de se remettre sur pieds. Le bazar familial va t-il l’y aider ?

Juliette au Printemps ne bouscule pas, ne remue pas, ne confronte pas le spectateur à un récit escarpé aux aspérités marquées. C’est juste une balade douce, calme, tantôt amusément joviale tantôt un brin mélancolique, avec juste ce qu’il faut de charme, de petits sourires et de jolies émotions sincères. Petit film fragile comme une bulle de savon, Juliette au Printemps fait son petit effet sans faire de bruit, avec discrétion et modestie. On s’y laisse porter, notamment par le sourire (toujours aussi imparable) d’Izïa Higelin. Un film qui fait du bien.

Par Nicolas Rieux