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DESTRUCTION FINALE de Kim Byeong-seo et Lee Hae-joon : la critique du film [Blu-ray]

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Spectateurs


Carte d’identité :
Nom : Ashfall
Pères : Kim Byeong-seo, Lee Hae-joon
Date de naissance : 2019
Majorité : 15 septembre 2020
Type : sortie en salles
Nationalité : Corée du sud
Taille : 2h10 / Poids : NC
Genre : Catastrophe, Action

 

Livret de famille : Lee Byung-hun, Ha Jeong-woo, Ma Dong-Seok…

Signes particuliers : Vous reprendrez bien une petite dose de cinéma catastrophe ?

 

 

QUAND LA CORÉE CASSE TOUTE LA CORÉE

NOTRE AVIS SUR DESTRUCTION FINALE

Synopsis : Une éruption soudaine du plus haut volcan de Corée situé à la frontière sino-coréenne laisse la péninsule en ruine. Les sismologues avertissent que ce n’est qu’une éruption préliminaire car une super-éruption dévastatrice est encore à venir… 

Si vous n’avez pas eu votre dose de cinéma catastrophe cet été avec l’américain Greenland sorti en salles au début d’un mois d’août compliqué, alors le coréen Destruction Finale pourrait venir faire office de dessert histoire de bien vous caler la panse. Énorme carton au box office sud-coréen, Ashfall (le titre original nettement moins pété que son homologue francisé) réunit une distribution très prestigieuse avec trois des plus grandes superstars locales : Lee Byung-hun, Ha Jeong-woo et Ma Dong-Seok. En fait, exactement le casting du mémorable Le Bon, La Brute et le Cinglé ! Le trio est de nouveau réuni pour dynamiter cette superproduction épique dans laquelle la Corée (du sud comme du nord) est sur le point d’être rayée de la carte par une gigantesque éruption volcanique qui va entraîner dans son sillage, tremblements de terre dévastateurs, tsunamis monumentaux et autres joyeuseries destructrices. 2012 n’a qu’à bien se tenir !

Comme souvent avec les (très) gros blockbusters coréens, la finesse n’est pas conviée à la fête, tout est pensé pour servir un mode fonctionnel chéri comme le Saint Graal, les personnages sont schématiques et caricaturaux, l’histoire se résume à ses basiques, chaque facette du script n’a comme seul but que de faire avancer l’intrigue et tout est ramassé à l’essentiel. En clair, du cinéma pragmatique dénué de subtilité mais dans l’optique d’atteindre un seul et unique objectif : l’efficacité. C’est sur ce terrain que Ashfall va être roi de son stade. Mélangeant cinéma catastrophe, aventure, survival et action tonitruante, le film coréalisé à quatre mains par Kim Byeong-seo et Lee Hae-joon (scénariste chevronné de Arahan et Antartic Journal) n’a de cesse de cultiver sa philosophie du spectacle constant et total, dans la plus pure tradition des films de Roland Emmerich, pour ne citer que lui.

Rondement mené sans la moindre baisse de rythme, Ashfall dépote non-stop et comme souvent chez nos amis coréens pour qui le cynisme cinématographique n’existe pas, le public doit en avoir pour son argent quand il fait l’effort de se déplacer en salles. D’un bout à l’autre, Ashfall va s’appliquer à proposer un feu d’artifice intense à base de destructions monumentales, de poursuites, fusillades et autres aventures ébouriffantes. Plusieurs scènes dantesques vont ponctuer le long-métrage et assurer au spectateur une continuité homogène du spectacle entre effets spéciaux réussis et cavalcades à suspens. De quoi faire oublier tous les poncifs, clichés et passages que l’on sent obligés, pour savourer l’explosivité d’une superproduction épique et extrêmement généreuse.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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