Nom : Blue Beetle
Père : Angel Manuel Soto
Date de naissance : 2023
Majorité : 16 août 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h59 / Poids : NC
Genre : Super-héros, Action
Livret de Famille : Xolo Maridueña, Bruna Marquezine, Susan Sarandon…
Signes particuliers : Très faible.
Synopsis : Fraîchement diplômé de l’université, Jaime Reyes rentre chez lui, plein d’ambitions, mais il découvre que la situation a bien changé depuis son départ. Tandis qu’il cherche sa place dans le monde, le destin s’en mêle : Jaime se retrouve par hasard en possession du Scarabée, une ancienne relique d’une biotechnologie extraterrestre. Dès lors que le Scarabée choisit de faire de Jaime son hôte, le jeune homme se voit revêtu d’une armure hors du commun qui lui octroie des pouvoirs extraordinaires – et imprévisibles. Tout bascule alors pour Jaime qui devient le super-héros Blue Beetle…
A TOI DE JOUER PETIT SCARABEE
NOTRE AVIS SUR BLUE BEETLE
Que c’est faible. Faible pour ne pas dire indigent et générique. Warner et le DCU nous ont expédié tellement de bouses infâmes ces temps-ci (du foiré Wonder Woman 1984 aux médiocres Black Adam et Shazam 2) que l’on en viendrait presque à en être indulgent avec ce Blue Beetle qui n’est sauvé que par une certaine forme de fraîcheur due à son dilettantisme. Parce que le film n’a tellement aucun enjeu au sein d’un univers sur le point de s’éteindre, on sent que tout le petit monde impliqué y fonce tête baissée en mode « Au diable que pourra, sur un malentendu ça peut marcher ». Et effectivement, c’est ce qu’il se passe. Des acteurs au réalisateur, on sent que tout le monde s’amuse en roue libre. Mais cette sincérité affichée ne suffit à poser l’avion Blue Beetle sur la piste du succès. En tant qu’origin story, le film fait terriblement daté dans sa manière de raconter ou mettre en scène son histoire, comme s’il était une production oubliée des années 2000 qui ne sortirait que maintenant. Le retour en arrière est terrible et pas suffisamment lointain pour que l’on puisse invouer la carte du « vintage ». Scénario plat, mécanique artificielle, ressorts ampoulés, clichés à tous les étages, personnages-fonctions inconsistants, univers mal dégrossi, illustration fade… Linéaire et sans idées ou personnalité, Blue Beetle n’a pas beaucoup d’arguments pour lui si ce n’est d’offrir l’éternel mélange d’action et d’humour cher à ce type de films de super-héros. Dans ce registre du blockbuster super-héroïque brassant rire, action et une culture spécifique (ici la cible mexicaine), on lui préférera largement son cousin Marvel Shang-Chi.
Par Nicolas Rieux