Carte d’identité :
Nom : The Forever Purge
Père : Everardo Gout
Date de naissance : 2020
Majorité : 04 août 2021
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h44 / Poids : NC
Genre : Thriller, Action
Livret de Famille : Ana de la Reguera, Tenoch Huerta, Josh Lucas…
Signes particuliers : Par pitié, stop !
LA PURGE EST DE RETOUR
NOTRE AVIS SUR AMERICAN NIGHTMARE 5
Synopsis : Adela et son mari Juan habitent au Texas, où Juan travaille dans le ranch de la très aisée famille Tucker. Juan gagne l’estime du patriarche Caleb Tucker, ce qui déclenche la jalousie de Dylan, son fils. La matinée suivant le déchainement nocturne de violence annuelle, un groupe masqué attaque la famille Tucker…
A quand la fin ? Depuis le début, la saga American Nightmare n’a eu de cesse de nous excéder. Non pas que les films étaient objectivement honteux, mais parce que tout le marketing n’a eu de cesse de vendre de « l’épouvante » là où la franchise n’a jamais su proposer autre chose que des thrillers d’action à petit budget. Et avec une imagination franchement très limitée au-delà de la tentative d’offrir un miroir déformant de l’Amérique actuelle avec un sous-discours politique artificiel. Et quand on n’a plus d’idées, que faire ? Bah un préquel voyons. On a donc eu droit « aux origines ». Et après ? Bah après, on fout en l’air le concept pour repousser les limites en abolissant… les limites. La Purge, c’était une nuit de 12 heures où tous les crimes (enfin presque) étaient permis. Dans ce cinquième volet baptisé « sans limites », le chaos va venir du fait que certains vont refuser l’heure de fin de la purge et continuer les massacres…
Signé d’un Everardo Gout qui a bien roulé sa bosse sur des séries télé (Banshee, Luke Cage, Mars, Snowpiercer), American Nightmare 5 exploite cette fois la carte du racisme anti-mexicain présent de longue date aux Etats-Unis mais sur-affirmé dans l’Amérique trumpiste. Voilà pour le petit discours politique qui effleure l’idée que la xénophobie est un conducteur privilégié pour le chaos sociétal et que seule la fraternité peut conduire au salut. Malheureusement, et comme à chaque fois, ce nouvel American Nightmare est incapable d’explorer astucieusement tant son idée que son concept. En plus d’enfoncer des portes grandes ouvertes, le film tourne très rapidement à vide, lorgnant vers le petit thriller d’action de série B lambda sans étoffe ni surprise. Clairement, on sent l’envie de jouer dans la cour du blockbuster mais sans les moyens ni les ambitions. Rien n’est franchement de nature à impressionner le spectateur dans cette platitude torchée de manière aussi expéditive qu’un passage en caisse chez Lidl.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux