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Nom : UFO Sweden
Père : Victor Danell
Date de naissance : 25 mai 2023
Type : sortie VOD
Nationalité : Suède
Taille : 1h55 / Poids : NC
Genre : SF
Livret de Famille : Jesper Barkselius, Eva Melander, Sara Shirpey…
Signes particuliers : Sympathique mais manque de consistance.
Synopsis : 1996. Denise, une adolescente rebelle est témoin de phénomènes étranges et inexpliqués. Et si l’obsession de son père pour les OVNIS avait causé sa mort huit ans plus tôt ? Prête à tout pour découvrir la vérité, elle rejoint les membres de l’association UFO qui enquêtent sur ces faits surnaturels. Ensemble, ils se lancent dans une aventure risquée, s’affranchissant aussi bien des lois gouvernementales que des lois de la physique.
COUPLE AU BORD DE LA CRISE DE NERFS
NOTRE AVIS SUR UFO SWEDEN
On aime quand le cinéma scandinave s’amuse avec le cinéma de genre. Ça donne souvent des choses très chouettes. Vraiment en vrac, on pense aux Dead Snow, à Troll Hunter, à Morse, au sympathique Mortal, à The Unthinkatle, au chef-d’œuvre The Innocents et on pourrait en lister des tonnes comme ça. Avec UFO Sweden, la Suède s’essaie à la science-fiction extraterrestre. Sorte de croisement entre le classique Rencontre du Troisième Type et la série française OVNI(s) avec des teintes de X-Files, de Stranger Things ou des revival 80’s façon Echo ou Super 8, le film de Victor Danell est un modeste bonbon. Du genre pas super délicieux mais que l’on apprécie dans l’instant présent.
Point pitch. Une ado un peu rebelle porte en elle le trauma d’avoir perdu son paternel quand elle était gamine. Ce dernier, passionné par les ovnis, a mystérieusement disparu du jour au lendemain. 1996. Denise est témoin de phénomènes étranges et inexpliqués. Elle s’en va trouver les membres de l’association spécialisée dans les enquêtes ovniesques à laquelle appartenait son père jadis.
Clairement, UFO Sweden manque de chair et d’envergure, autant qu’il manque d’originalité ou de ce petit truc qui fait la différence entre une belle réussite surprise et un film sympathique qui rentre dans le rang. Cela dit dans ce même rang, l’effort de Danell ne démérite pas, bien au contraire. Le cinéaste propose une aventure qui se suit agréablement, balancée entre amusement et amertume du fait de son histoire qui donne à la fois dans le suspens, dans l’aventure intrépide et dans le drame personnel d’une enfant n’arrivant pas à surmonter la perte d’un parent. Le résultat est plutôt convaincant quoique anecdotique, et de fait sans doute oubliable. Disons que si l’on peut y trouver un plaisir certains, on reste néanmoins sur sa faim.
Par Nicolas Rieux