Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : If I Stay
Père : R.J. Cutler
Date de naissance : 2014
Majorité : 17 septembre 2014 (en salles)
Nationalité : USA
Taille : 1h47 / Poids : NC
Type : Drame, Romance
Livret de famille : Chloe Grace Moretz (Mia), Jamie Blackley (Adam), Mireille Enos (Kat), Joshua Leonard (Denny), Stacy Keach (Grand-père), Liana Liberato (Kim), Jakob Davies (Teddy)…
Signes particuliers : Un mélo superficiel mais efficace, calibré pour viser l’émotion et les larmes. En dépit de sa facilité générale, Si Je Reste fonctionne bien, notamment grâce à une construction puzzle inspirée et une interprétation générale émouvante.
STOCK DE MOUCHOIRS ÉPUISÉ
LA CRITIQUE
Résumé : En un seul moment, tout peut changer. Mia, 17 ans, n’a aucun souvenir de l’accident : elle arrive uniquement à se rappeler avoir roulé le long de la route enneigée de l’Oregon avec sa famille. Puis, en un clin d’oeil, elle se retrouve observant son propre corps dévasté … L’adolescente sera tiraillée entre l’envie de rejoindre ses parents dans l’au-delà et celle de se réveiller et de retrouver son petit ami et ses proches… L’INTRO :
Attention danger, mélo pleurnichard pour ado en mal de sensations fortes à l’horizon ? D’abord attaché à la cinéaste Catherine Hardwicke avant d’échouer entre les mains du réalisateur R.J. Cutler (prolifique producteur de séries télé ayant bossé par exemple sur Nashville et réalisateur de documentaires dont c’est le premier long-métrage de fiction), Si Je Reste est l’adaptation d’un roman éponyme de Gayle Forman, classé « pour jeunes adultes ». Une romance dramatique forte et musicale, portée à l’écran par l’étoile Chloe Grace Moretz et Jamie Blackley (Le Cinquième Pouvoir, Les Borgias, Blanche-Neige et le Chasseur), entourés de quelques beaux noms tels que Mireille Enos, Joshua Leonard ou encore Stacy Keach.
L’AVIS :
On attendait le pire de ce nouveau film tire-larmes, débarquant quelques semaines après la magnifique Nos Etoiles Contraires qui a déjà fortement asséché nos globes oculaires. Petite surprise, Si Je Reste est de ces films qui passent bien. Très bien, même, sans toutefois emporter totalement l’adhésion. Emouvant, sans jamais réussir à être bouleversant par excès de sentimentalisme mal maîtrisé, beau sans jamais réussir à transporter vraiment, bien construit avec ses allers retours temporels mais ne trouvant jamais la fluidité narrative parfaite, agréable mais peinant à se transcender, Si Je Reste touche mais n’enivre pas. Il faut dire que le film n’est pas aidé par un point noir aussi béant que celui qu’aurait un ado en plein milieu du nez : ses choix de mise en scène catastrophiques, notamment une photo qui pourrait concourir à la palme de la pire photographie de l’année, avec son image diaphane et surexposée, filtrée à outrance. Reste que cette belle histoire lacrymale ayant un pied posé dans la romance adolescente gracieuse et l’autre dans le drame tragique, arrive à faire son petit effet, le tout enroulé dans une ode à la musique et sa diversité, du classique au rock n’ roll. Facile, mignon, triste et drôle, Si Je Reste charme mais peine à aller plus loin. Et petit bonus, le film arrive parfois à faire quelques entorses bien venues à sa prévisibilité, ce qui aura le don de surprendre, donnant au film un ton sombre l’éloignant de la bluette trop engluée dans la guimauve. Sympathique, les amateurs d’émotions cinématographiques apprécieront cette charge agressive nouant la gorge et provoquant les trémolos.
Bande-annonce :