Mondo-mètre :
Carte d’identité :
Nom : Die Hard
Père : John McTiernan
Livret de famille : Bruce Willis (John McClane), Bonnie Bedelia (Holly), Alan Rickman (Graber), Alexander Godunov (Karl), Reginald Veljohnson (Sgt Powell), Paul Gleason (Robinson), William Atherton (Thornburg), Robert Davi (Johnson)…
Date de naissance : 1988
Nationalité : USA
Taille/Poids : 2h06 – 28 millions $
Signes particuliers (+) : John McTiernan a la fois redéfinit le cinéma d’action et inventé un des personnages les plus légendaire de l’histoire du genre. Die Hard est un chef d’œuvre indétrônable et d’une modernité inouïe. Un classique d’action et d’humour parfait.
Signes particuliers (-) : x
DÉJÀ AU MAUVAIS ENDROIT, AU MAUVAIS MOMENT…
Résumé : L’inspecteur John McClane, dont le couple traverse une crise et vivant séparé de sa femme depuis quelques mois, vient la rejoindre pour les fêtes de noël avec l’intention de tenter une conciliation et de régler leurs soucis conjugaux. Il passe la chercher à son boulot, dans une grosse multinationale japonaise aux luxueux locaux dans une immense tour de verre. Pas de chance, c’est le jour où un commando criminel prend possession des lieux…
Tel est l’adage culte caractérisant le célèbre personnage de l’Inspecteur John McClane qui l’est tout autant depuis la fameuse trilogie (pour les puristes) ou tétralogie (pour les autres) initié par John McTiernan avec Piège de Cristal en 1988. Bien au-delà d’un simple classique du cinéma d’action eighties, c’est une quasi-révolution d’un genre, une redéfinition des codes, qu’opéra, peut-être sans s’en rendre compte alors sans recul, le cinéaste en créant inconsciemment un nouveau style, un nouveau type de personnage, un nouveau rythme et presque un nouveau genre : le cinéma d’action cool.
Il est assez impressionnant de voir aujourd’hui que nous avons une vision d’ensemble de cette période, à quel point le premier volet de la saga Die Hard allait marquer un tournant, initiant un mouvement qui allait faire de nombreux émules. Piège de Cristal, c’est avant tout un personnage central sur lequel repose toute l’entreprise et incarné par un Bruce Willis qui allait là trouver l’un des rôles de sa vie où du moins un rôle qui allait conditionner une bonne partie du reste de sa carrière et se poser en pierre fondatrice pour de nombreux autres films à venir. Ce personnage, c’est celui du héros cool, désabusé, musclé et charmeur, combattif mais toujours avec ironie et humour, une bonne blague et une bonne clope au bec. Et le plus important, un héros qui doit avoir la classe en tout circonstance (comme lors de scène d’action dantesque pieds nus par exemple), un charisme imposant et un style reconnaissable. John McClane, lui, c’est le marcel blanc et la cigarette aux bords des lèvres. Et le travail est fait. 20 ans plus tard, on se souvient tous encore de son nom, 20 ans plus tard, on se souvient encore de son style, on se souvient encore du film, des films puisque es aventures à succès engendreront des suites, et surtout, 20 ans plus tard, on se rend compte que son personnage à l’époque novateur a connu mainte et mainte déclinaisons, variations, a été repris, parodié (la force est succès est souvent mesuré à la parodie car qui dit parodie dit référence originelle connu de tous de par le monde) mais a été surtout une source d’inspiration, tel un pionnier d’un mouvement.
Mais le personnage central n’était pas le seul facteur expliquant la pérennité d’un classique intemporel. Loin de là. McTiernan impose surtout une révolution du genre. Si quelques films avaient ouvert la brèche d’un cinéma nouveau, contrastant avec le passé (style Rambo, Terminator ou Predator du même McTiernan) le cinéaste va dégainer un sens du rythme, de la construction de l’intrigue, de sa contextualisation, structuration et progression dramatique, totalement novateurs pour l’époque et Die Hard de devenir le fondateur et gardien des codes de tout un cinéma d’action moderne à venir. Un anti-héros forcé et contraint par le hasard et la malchance à faire face à une situation inextricable devant laquelle il sera le seul rempart pour la contrer, l’amenant ainsi à devoir jouer les guerriers de fortune, un huis-clos dans un seul lieu devenant un labyrinthe pour une chasse à l’homme loin d’être statique et pourtant réduite spatialement, des méchants à la fois terrifiants et charismatiques et toujours étrangers, voilà autant d’éléments constitutifs et posant le décor en vue d’une véritable guerre déclenchée à échelle humaine multipliant les moments de bravoure.
Car c’est de ça dont relève Piège de Cristal et les Die Hard en général. Si le film de McTiernan, qui a plus de 20 ans aujourd’hui, n’a pas pris une ride, c’est par le génie de son auteur pour le mettre en scène. Sa modernité jamais écornée permettant de le voir et revoir à foison sans y trouver des faiblesses dues aux ravages du temps, trouve en effet ses origines dans une volonté de réalisme, de véracité pure et de spectaculaire simple et efficace. Et en matière d’efficacité, il s’y connaît le McTiernan. Die Hard nous emmène ainsi avec subtilité et intelligence là où il le souhaite. Basé sur un scénario solide et des personnages qui existent par eux-mêmes au-delà de l’intrigue dans laquelle ils évoluent, le film va alterner avec un sens du dosage exceptionnel et parfait, séquences intimistes et grosses pétarades qui dépotent avec action, explosion impressionnante et fusillades faites de coups de feu retentissants, d’impacts et de bris de verre volant dans tous les sens. McTiernan a su faire le film d’action ultime, celui où tout nous est spectaculaire, grandiose et dantesque sans pour autant que cela ne soit trop, ni pas assez d’ailleurs. En cela, il se détache du cinéma des seventies l’ayant précédé et se pose en supérieur à celui qui va le suivre temporellement. Dans ce « ni trop, ni pas assez » qui fait de Die Hard premier du nom, l’un des films d’action les plus mythiques des trente dernières années.
Si la jeunesse de Bruce Willis, celle d’Alan Rickman, certaines tenues et musiques sont là pour nous rappeler que nous sommes dans les années 80, la modernité du ton, de la réal, de l’écriture, du montage et de la construction de Piège de Cristal font de lui un film qui aurait pu dater d’hier. Dans tous les cas, d’hier ou d’aujourd’hui, il est surtout un must faisant partie d’u cercle des inégalés voire des inégalables du genre, un gardien de ses codes et un père fondateur à l’intelligence remarquable. Sachant prendre son temps quand c’est nécessaire pour mieux accélérer ensuite sans jamais perdre le spectateur une seule seconde, tant dans l’intérêt que dans le visuel, Die Hard est un modèle, McTiernan est un grand cinéaste et Bruce Willis est un cador charismatique (et le pire, c’est que ça continue encore aujourd’hui, que ce soit dans la comédie avec Panique à Hollywood, le film d’action avec Otage ou le mélange des deux avec Red et même quand il n’est là que 3 minutes –The Expandables– il nous fait prendre un pied monstre.
Pour résumer, Hurra for Die Hard, Hurra for John McClane and Hurra for John McTiernan !
Bande-annonce :
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