Mondo-mètre :
Carte d’identité :
Nom : Wanderlust
Père : David Wain
Livret de famille : Paul Rudd (George), Jennifer Aniston (Linda), Justin Theroux (Seth), Alan Alda (Carvin), Malin Akerman (Eva), Ken Marino (Rick), Joe Lo Truglio (Wayne), Kathryn Hahn (Karen)…
Date de naissance : 2012
Nationalité : États-Unis
Taille/Poids : 1h39 – 35 millions $
Signes particuliers (+) : Quelques bons gags et le plaisir de revoir l’excellent Alan Alda. Et bien sûr, le sourire et la pêche de la pimpante Jen Aniston.
Signes particuliers (-) : Une comédie estampillée Apatow style : poussive, potache, inégale et redondante.
LES JOIES D’UN GROUPIPI
Résumé : George et Linda sont dans l’impasse. Plus d’argent, plus de boulot, ils sont obligés de quitter New York pour Atlanta où habite le frère de George. En route, ils tombent sur une communauté hippie au mode de vie radicalement différent mais si agréable vu de l’extérieur…
Pourtant plutôt bien accueilli par la critique américaine, Wanderlust, comédie pêchue et débridée emmenée par le duo Jennifer Aniston / Paul Rudd, s’est malheureusement plantée au box office national, ne rentrant pas dans ses frais de production. Dommage pour le cinéaste David Twain, auteur précédemment de l’ambitieuse comédie The Ten (au casting pharaonique avec, outre déjà avec Paul Rudd et Justin Theroux, rien de moins, entre autres, que Jessica Alba, Winona Ryder, Famke Janssen, Oliver Platt, Liev Shreiber, Adam Brody…) qui s’était pourtant efforcé de signer un délirant moment d’humour autour d’un couple cherchant à échapper à ses problèmes financiers et trouvant par hasard refuge dans une communauté hippie dès plus tordue, surréaliste mais attachante.
Wanderlust ne révolutionnera pas l’humour à la sauce ricaine mais ce joli petit moment excité et loufoque, très inspiré de l’univers de Judd Apatow (qui, normal, est coproducteur sur l’affaire) fait somme toute passer sa petite heure et demi sans trop de mal à condition d’être amateur de la franche rigolade façon Apatow du genre Forgetting Sarah Marshall et consorts. Personnages atypiques et barrés, situations cocasses et déjantées, esprit un brin allumé, tels sont les ingrédients au programme de cette virée hallucinée mi-réjouissante mi-crise de nerf au pays de babas cool sympa en mode « on partage tout mais vraiment tout dans une ambiance peace and love ».
Sorti très discrètement en France, Wanderlust mélange une avalanche de gags poussifs limite lourdingues (on reconnaît là instantanément la patte du circus Apatow) et quelques idées plus inspirées relevant le niveau d’un film qui arriverait presque à être sympathique s’il n’était pas handicapé par une forme de paresse dans l’écriture qui tend au formatage des toutes les productions issues du giron d’un Apatow décidément tentaculaire et omniprésent sur le front de la comédie américaine. Les tribulations du pauvre Paul Rudd et le dynamisme de la toujours fringante fiancée de l’Amérique Jennifer Aniston amusent cinq minutes avant de lasser par la redondance d’un script inégal et qui tient pas toutes ses promesses. Par contre, il n’est pas interdit de se régaler de la sublime Malin Akerman.
Bande-annonce :