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OVERLORD de Julius Avery : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Mère : Julius Avery
Date de naissance : 2018
Majorité : 21 novembre 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h50 / Poids : NC
Genre : Horreur, Guerre

Livret de famille : Jovan Adepo, Wyatt Russell, Pilou Asbæk, Mathilde Ollivier, John Magaro, Dominic Applewhite, Ian De Caestecker…

Signes particuliers : Un énorme plaisir coupable à base de zombies nazis ! 

DES ZOMBIES NAZIS DANS LA CAMPAGNE FRANÇAISE

LA CRITIQUE DE OVERLORD

Synopsis : À la veille du débarquement, un groupe de parachutistes est largué en France occupée. Alors qu’ils luttent pour accomplir ce qui ressemble à une mission impossible, ils tombent sur un laboratoire secret dans lequel sont menées des expériences surnaturelles, aussi étranges que terrifiantes. C’est avec l’appui d’un J.J. Abrams producteur que le réalisateur Julius Avery (Son of a Gun) signe son deuxième long-métrage, l’actioner d’horreur et de guerre Overlord, qui parachute dans la campagne française en plein D-Day, un groupe de soldats américains venus avec une mission aussi simple que périlleuse. Mais c’était sans compter sur la découverte d’un labo secret où les nazis pratiquent des expériences dégueulasses sur les pauvres habitants du coin, reconvertis en cobayes d’un scientifique taré. Sans grands moyens ni méga-stars (au casting, Wyatt Russell, Pilou Asbaek et Jovan Adepo) mais avec une bonne dose de générosité qui ravira les fans, Overlord est de la grosse série B horrifique comme on les aime, et qui risque fort de faire rejaillir les souvenirs d’une époque révolue, où les rayons des vidéoclubs regorgeaient de VHS renfermant ce genre de savoureuses pépites bisseuses.Des soldats badass, des nazis abominables, des humains trafiqués avec un sérum chelou, beaucoup d’action qui dépote et un max de gore qui tâche, voilà le programme des festivités selon Overlord. Et autant dire que pour tous les amoureux de bisseries façon grindhouse, c’est du petit lait que propose Julius Avery avec son roller-coaster méga-jouissif et méga-régressif. C’est bien simple, du Bis, il n’y a que ça dans Overlord, de son scénario déjanté à ses effets gores en passant par ses personnages archétypaux, ses notes d’humour au second degré, ses dialogues délicieusement caricaturaux et ses séquences de guerre qui balancent la purée sans retenue. Sur le papier, le film de Julius Avery ne propose rien de pourtant bien novateur et fleure même le recyclage de plein de trucs déjà vus. Mais plus proche d’un rageur Call of Duty WWII que d’un délirant Iron Sky, avec une approche bisseuse dans l’âme qui ne sacrifie jamais une esthétique soignée dans la forme, Overlord est un bonheur constant, efficace, angoissant, stressant et surtout ultra-fun ! Merci J.J. Abrams d’avoir financé pareille production dégénérée. Et sinon, on pourrait en avoir encore ?


BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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