L’acteur nouvellement ingérable Shia Labeouf et le réalisateur Lars von Trier étaient ce weekend à Berlin, en compagnie de tous le reste du casting, pour y présenter l’ambitieuse fresque sexuelle Nymphomaniac. En provocateurs qu’ils sont (pour Lars, c’est pas nouveau, pour Labeouf, on se demande encore si c’est genre qu’il se donne où s’il a pété les plombs), les deux larrons n’ont pas manqués de se faire remarquer.
Pour Lars von Trier, c’était au photocall, où il a dévoilé un magnifique t-shirt adressant une petite pique malicieuse au Festival de Cannes où il a été déclaré « persona non grata » il y a trois ans suite à la conférence de presse d’Antichrist où il évoquait son sentiment à l’égard des nazis. Des propos fort mal compris depuis et c’est bien dommage car en réfléchissant un peu, on comprend où voulait en venir le cinéaste. « Persona non grata », c’est en tout cas ce qu’arborait son joli t-shirt aux couleurs du Festival cannois. Et oui,messieurs de la Croisette, vous ne voulez plus de Lars von Trier ? Pas de problème, il rebondit à Berlin !
Pour Shia Labeouf maintenant. L’acteur a pas mal été sous le feux des projecteurs ces temps-ci et pas en bien. Problème sur le tournage du dernier film de David Ayer, Fury, où il refusait de se laver par « implication dans son rôle », provoquant le mécontentement de l’équipe et de ses partenaires, Brad Pitt en tête. Problème également autour de son court-métrage HowardCantour.com présenté à Cannes, qui s’avère être un pompage en règle d’un auteur de BD puisque ce qu’il présentait comm un travail original était en réalité un copié-collé de l’oeuvre de Daniel Clowes, Justin M.Damiano. pris la main dans le sac, l’acteur a souhaité s’excuser mais est parti en vrille dans sa façon de le faire, multipliant les excès (voir nos articles ici et ici). Bref, depuis l’acteur a décrété qu’il se retirait de la vie médiatique. Et il semi-commencer à Berlin. Oui, Shia Labeouf était là… mais masqué. le comédien avait un sac en papier sur la tête au moment de passer sur le tapis rouge arborant l’inscription « je ne suis plus célèbre désormais ». Voilà, voilà, ça, c’est fait.
