La manifestation parisienne a livré son verdict et ses prix en clôture de son toujours sympathique festival. Les heureux élus cette année sont donc Why don’t you play in hell le nouveau long-métrage du japonais Sono Sion et The Major du russe Yury Bykov.
The Major rafle donc le « Grand Prix Nouveau Genre ». Déjà présent à Cannes, dans le cadre de la Semaine de la critique, ce film de Yuri Bykov comparé à du Nicolas Winding Refn de l’Est, nous emmène sur les traces de Sergey Sobolev, un commandant de police en route vers l’hôpital où sa femme s’apprête à accoucher en plein hiver. Dans le feu de l’action, il conduit trop vite et renverse un enfant qui meurt dès suites de l’accident. Dans un premier temps, Sobolev n’écoute que sa panique et appelle un collègue pour l’aider à dissimuler la chose. Mais sa conscience le rattrape. Il change d’avis et décide de choisir la bon côté de la barrière. Sauf qu’il est déjà trop tard…
Le public, lui, a décidé de récompenser Why don’t you play in Hell de Sono Sion. Le cinéaste japonais s’aventure dans l’univers des yakuzas sur un ton proche de Tarantino voire son compatriote Takeshi Miike. Un film déjanté. Pas de Confession of murders au final, thriller coréen très apprécié par les festivaliers. Le prix du court-métrage est allé à The Voice Thief d’Adan Jodorowsky (fils de) qui a cumulé prix du public et du jury. Une fable fantastique avec la belle Asia Argento.