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Nom : Meteor Moon
Père : Brian Nowak
Date de naissance : 2021
Majorité : Indéterminée
Type : sortie inconnue
Nationalité : USA
Taille : 1h28 / Poids : NC
Genre : Catastrophe
Livret de Famille : Dominique Swain, Michael Broderick, Chris Boudreaux…
Signes particuliers : Film catastrophe et film catastrophique, le film qui réhabilite Moonfall.
Synopsis : Lorsqu’une météorite s’écrase sur la lune et la sort de son axe, la gravité terrestre entraîne la lune vers la planète Terre. Un groupe de scientifiques doit empêcher la lune de frapper la Terre avant qu’il ne soit trop tard.
MEME PAS RIGOLO
NOTRE AVIS SUR METEOR MOON
A tout ceux qui ont trouvé que le Moonfall de Roland Emmerich était un vrai nanar, attendez de voir sa version made in Asylum ! Pour rappel (juste au cas où), Asylum c’est cette boîte yankee qui produit et distribue à tour de bras des revisites des gros blockbusters hollywoodiens du moment avec le budget chauffage de l’Éthiopie. Le résultat, d’une cheaperie totalement assumée, varie généralement entre 0 et -10. En gros, on oscille la plupart du temps entre le très nul et l’ultra-mauvais. Top Gunner, Planet Dune, Fast & Fierce, Ape vs Monster, Opération Dunkerque ne sont que quelques-uns de leurs 1001 « revisites » récentes (en l’occurrence de Top Gun, Dune, Fast & Furious, Godzilla vs Kong, Dunkerque). Et dans leur océan de daubes en sauce, le cinéma catastrophe a toujours tenu une place prépondérante (Collision Earth, Geo-Disaster, Independents’ Day, Artic Apocalypse, San Andreas Magnitude 10 pour n’en citer qu’une micro poignée). A la liste s’ajoute donc aujourd’hui Meteor Moon, relecture Z du flop monumental de l’ami Emmerich. L’histoire est cousine. La Lune va s’écraser sur la Terre et un ancien astronaute viré de la NASA est rappelé en urgence pour un voyage spatial déterminant que seul lui peut mener.
Sur le papier, tu te dis que ça doit être sacrément nul. Bah t’es loin du compte car c’est dix fois pire que tout ce que tu as pu imaginer. Meteor Moon, c’est le degré zéro du spectacle, de l’écriture, de la mise en scène, du jeu d’acteur. Du pur Asylum en somme. Sur la foi d’une histoire incompréhensible (probablement écrite lors d’une soirée caïpirinha par une brochette de gus bourrés), Meteor Moon est l’emblème de l’arnaque au produit (comme tous les Asylum vous me direz). Beaucoup de bruit hors champ pour pas dépenser un rond à l’écran, 80% des plans du film sont des gros plans des acteurs en train de piailler… pour pas dépenser un rond à l’écran. Les rares effets spéciaux sont aussi miteux qu’un squat délabré de la banlieue de Roubaix et pelletée de scènes sont soit incohérentes soit tout bonnement grotesques. Avec des hallucinations que même Fast & Furious 18 n’oserait pas (le coup de la bagnole dans l’espace, un must). Et l’arnaque suprême sur le gâteau… aucune scène « catastrophe » sur 1h30 mis à part des simili tremblements de terre se résumant à secouer la caméra en filmant des acteurs (si tant est que l’on peut appeler ça des acteurs) en train de se tenir à ce qu’ils ont sous la main. Bref, finalement et remis en perspective, c’était plutôt chouette Moonfall !
Par David Huxley