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L’OEIL DU PRIVÉ (critique)

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Carte d’identité :
Nom : Geu-rim-ja sal-in
Père : Park Dae-min
Livret de famille : Jeong-Min Hwang (Hong Jin-ho), Dal-su Oh (Oh Yeong-dal), Jo Chang-hyeon (Kyeong-wu), Kim Seo-won (Beom-gu), Kim So-hee (kuk Su-daek)…
Date de naissance : 2009
Nationalité : Corée du Sud
Taille/Poids : 1h51 – Budget NC

Signes particuliers (+) : Un mélange des genres réussi et amusant dans cette sorte de Sherlock Holmes à la sauce coréenne. Divertissant.

Signes particuliers (-) : Un film qui restera anecdotique.

 

LES EXPERTS : SÉOUL

Résumé : Un jeune étudiant en médecine découvre un corps dans les bois qu’il s’empresse de récupérer y voyant l’occasion de s’entraîner à la pratique de l’autopsie. Mais pas de chance, il découvre que le cadavre est celui du fils d’un haut dignitaire. Il s’adjoint alors les services d’un détective pour mettre la main sur le vrai coupable, de peur que la police ne lui colle le crime sur le dos. Mais un autre corps est découvert, assassiné dans les mêmes circonstances…

Le cinéma coréen nous épate depuis plusieurs année avec son savoir-faire indéniable en matière de thriller. Nouveau venu, croisant reconstitution d’époque d’une Corée du début du XXeme siècle, polar à enquête complexe et humour très légèrement décalé, L’œil du Privé est une sorte d’adaptation des aventures du mythique détective britannique Sherlock Holmes à la sauce coréenne.

S’amusant avec son contexte historique jouant avec les prémices de la modernité, son contexte scénaristique loufoque et son enquête tortueuse, Park Dae-Min livre un polar bien ficelé, bien rythmé et bien sombre et violent. L’originalité de L’œil du privé est de jouer avec les codes du polar actuel et du film historique dans le même temps, par le biais d’une enquête minutieuse confiée aux bons soins d’un détective presque avant-gardiste ayant recours à la science façon Les Experts… en 1910 ! Volontiers décalé, burlesque voire parodique par instants, il n’hésite pas à se plonger dans les sombres abysses d’une société coréenne corrompue et décadente, comme en rupture avec la grande sagesse de son illustre histoire, évoquant la pédophilie, le trafic de drogue, la corruption etc.

Park Dae-Min navigue entre différentes eaux et joue sur un fil la carte du multi-genre sans faux pas. En résulte un film atypique et dépaysant apportant un angle original à un genre qui commence parfois à tourner en rond à force de productions se ressemblant de plus en plus, calquée sur le modèle Memories of Murders qui avait le tour du monde. Bien maîtrisé, cette audacieuse tentative est une petite réussite et même si le film ne déboulera pas sur nos écrans, il mérite le détour en DVD.

Bande-annonce :

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