[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Roman J. Israel, Esq
Père : Dan Gilroy
Date de naissance : 2018
Majorité : 14 mars 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h03 / Poids : NC
Genre : Drame, Thriller
Livret de famille : Denzel Washington, Colin Farrell, Carmen Ejogo…
Signes particuliers : Un sujet intéressant pour un résultat ennuyeux.
DENZEL WASHINGTON DEVIENT AVOCAT
LA CRITIQUE DE L’AFFAIRE ROMAN J.
Résumé : À la mort de son mentor, Roman J. Israel, avocat aussi idéaliste que déterminé, voit sa vie bouleversée. Dans l’univers des tribunaux surchargés de Los Angeles, celui qui fut son modèle et une figure légendaire des droits civiques laisse un vrai vide. Recruté par l’ambitieux George Pierce, Roman se lie d’amitié avec une militante de l’égalité des droits. Confronté à des événements extrêmes, il va pourtant remettre en question l’engagement qui a déterminé toute sa carrière…
Nommé aux Golden Globes et aux Oscars pour sa prestation saluée en brillant avocat idéaliste maladroit dans les relations humaines, Denzel Washington porte à bout de bras L’Affaire Roman J., thriller judiciaire qui n’a étrangement bénéficié d’aucune vraie campagne promotionnelle digne de ce nom en France malgré sa tête d’affiche. Réalisé par le prometteur Dan Gilroy, dont c’est le deuxième long-métrage après l’excellent Night Call avec Jake Gyllenhaal, L’Affaire Roman J. a tous les airs d’un biopic sans l’être, et son accueil mitigé outre-Atlantique explique sans doute la discrétion dans laquelle il sort chez nous. A moins que la vraie raison ne soit à aller chercher dans la qualité d’un film terriblement anecdotique.
Un sujet intéressant ne rend pas forcément un film intéressant. Et c’est un peu le problème de L’Affaire Roman J., qui tente de questionner la justice américaine par le prisme d’un idéaliste prenant conscience de ses dysfonctionnements. Le souci, c’est que Dan Gilroy ne parvient jamais à injecter suffisamment de poigne à son film pour le rendre passionnant et convaincant. L’Affaire Roman J. se repose à l’excès sur la performance 4 étoiles de sa tête d’affiche (un Denzel très convaincant comme d’habitude) mais le film glisse sur un ennui poli qui ne rend pas justice à ses ambitions. Amputé de dix minutes après sa présentation mitigée au festival de Toronto, le film est toujours dénué de toute intensité et Gilroy nous perd très vite dans de longs tunnels de dialogue qui ne disent pas grand-chose. Alors que scénario, confus et laborieux, n’est jamais à la hauteur des intentions de l’histoire, L’Affaire Roman J. glisse progressivement de la curiosité vers le soporifique. Un exercice raté.
BANDE ANNONCE :
Par David Huxley
Avis non partagé. Je me demande si les gens suivent des formations spéciales pour pouvoir descendre des réalisateurs et leur créations aussi facilement.Comment je dis, il ne faut pas écouter toujours les gens avant d’aller voir un film et de se référer qu’à sa propre opinion.Critique est un métier comme tous les autres et il faut bien faire chauffer la marmite en publiant tout et n’importe quoi.
Cela ne reste que mon point de vue personnelle.
Bah si c’est votre point de vue personnel, vous pouvez alors comprendre que le contenu de cette critique est le nôtre.
Bonsoir, c’est effectivement votre point de vue mais malhonnête car c’est un point de vue qui se veut faire juge. Vous vous placez en arbitre, en connaisseur mais effectivement ce n’est que votre point de vue très réducteur. Je viens de regarder ce film. Et il est intense, des longueurs peut être, mais un détail face à l’immensité du fond .. peut trop complexe pour vous alors regarder des films d’action c’est simple sans réflexion, et court….