Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : La folle histoire de Max et Léon
Père : Jonathan Barré
Date de naissance : 2016
Majorité : 1er novembre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h38 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de famille : David Marsais, Grégoire Ludig, Alice Vial, Bernard Farcy, Nicolas Marié, Dominique Pinon, Julien Pestel, Catherine Hosmalin, Florence Foresti, Christophe Lambert, Dominique Besnehard, Kyan Khojandi, Jonathan Cohen, Saskia Dillais de Melo…
Signes particuliers : Le premier film du Palmashow. Les fans devraient adorer.
LE PALMASHOW EN GRANDE VADROUILLE
LA CRITIQUE DE LA FOLLE HISTOIRE DE MAX ET LÉON
Résumé : Les aventures de Max et Léon, deux amis d’enfance fainéants et bringueurs, qui tentent par tous les moyens d’échapper à la Seconde Guerre mondiale.
Il y a des films comme ça, qui cible un public précis, voire quasi unique. Un film sur les Pokémons intéressera les addicts aux Pokémons. Un film sur le football visera essentiellement les amateurs de football, tout comme un biopic sur Kev Adams s’adressera grosso modo aux fans de Kev Adams (mon dieu, rien que l’idée…). La Folle Histoire de Max et Léon, c’est un peu la même chose. Les accrocs aux vidéos du Palmashow auront sans doute matière à se régaler de cette farce déjantée imaginée autour de la Deuxième Guerre Mondiale. Les autres, ceux qui ne connaissent pas le tandem né sur le net, auront vite fait de se désintéresser de la chose. Dernière catégorie, ceux que le duo comique n’ont jamais fait rire. Et là, autant conseiller de passer votre chemin, c’est pas la peine de forcer un cadenas imprenable.
Sorte de croisement gentiment couillon entre La Grande Vadrouille, La 7eme Compagnie, OSS 117 et un humour « Canal+ » façon La Citée de la Peur, La Folle Histoire de Max et Léon devrait donc permettre aux fidèles du Palmashow, de se poiler devant une succession de gags tour à tour idiots et potaches, égrenés tout au long d’une grande aventure trépidante lancée à 100 à l’heure et ponctuée d’interventions de stars apparaissant pour des caméos souvent réjouissants (Dominique Besnehard, Christophe Lambert, Florence Foresti…). Il y a ceux qui feront un rejet viscéral devant tant de stupidité et de lourdeur et il y a les autres, les accros ou les mitigés. Car une chose est sûre, on ne s’ennuie pas vraiment devant l’affaire et, au pire, on baigne dans un état de semi-sourire permanent, sans jamais vraiment rire aux éclats, mais sans non plus éprouver des envies de suicide. C’est déjà pas mal et peut-être une preuve de la réussite de ce passage au long-métrage pour le tandem Grégoire Ludig et David Marsais.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux