[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Granny of the Dead
Père : Tudley James
Date de naissance : 2017
Majorité : sortie indéterminée
Type : Import DVD
Nationalité : Angleterre
Taille : 1h20 / Poids : NC
Genre : Horreur, comédie
Livret de famille : Marcus Carroll, Abigail Hamilton, Oliver Ferriman, Sabrina Dickens…
Signes particuliers : Circulez, y’a rien à voir.
LE SHAUN OF THE DEAD DE LA SÉRIE Z
LA CRITIQUE DE GRANNY OF THE DEAD
Résumé : Lors d’une nuit d’orage, une puissance maléfique transforme tous les petits vieux d’une ville du Pays de Galles en zombies. Une bande de potes essaye de s’organiser pour lutter contre les hordes de mamies zombies qui envahissent la région.
Avec un titre pareil, comment ne pas avoir envie de jeter un œil à ce Granny of the Dead, qui nous laisse miroiter des hordes de vieux zombifiés s’attaquant à la populace effrayée ! Malheureusement, les amateurs le savent pertinemment, dans le flot des péloches zombiesques qui pleuvent chaque année sur le marché du DTV, il y a à boire et à manger. Et pour quelques bonnes surprises sympathiques, combien de navets à coucher dehors ? Nouvelle réalisation du vidéaste Tudley James, Granny of the Dead entre dans la deuxième catégorie, de ces films que l’on ne souhaiterait pas imposer à notre pire ennemi parce que la torture, c’est moche et sale.
Série Z abominable de nullité qui prend vite les airs d’un pseudo film amateur tourné complètement torché un été en vacances par une joyeuse bande de tâcherons passionnés mais sans talent, Granny of the Dead est une espèce d’hallucination collective qui tente quelques idées mais qui n’a pas vraiment les moyens pour les concrétiser. On ne parlera pas du jeu des « comédiens » de fortune, à hurler de rire, ils ne sont que la partie émergée d’un iceberg de médiocrité contre lequel on va s’abîmer façon Titanic lancé à folle allure. Handicapé par une mise en scène à s’en crever les yeux, jouant la carte du « je secoue ma caméra tout le temps pour faire croire que mon film est dynamique« , Granny of the Dead tente de faire dans l’humour sans jamais être drôle, tente de renouveler la mythologie zombie en bâclant le peu qu’il a à proposer, et tente d’être efficace alors qu’il n’est qu’ennui dénué de toute production value. Pour voir un bon mix entre troisième âge et zombies, on ne saura que trop vous conseiller de filer du côté du savoureux Cockneys vs Zombies de Matthias Hoene (2012), bien plus savoureux et crédible.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux