Nom : Vacances
Père : Béatrice de Staël, Léo Wolfenstein
Date de naissance : 2021
Majorité : 28 septembre 2022
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Thriller
Livret de Famille : Géraldine Nakache, Andranic Manet, Béatrice de Staël…
Signes particuliers : Un échec sur toute la ligne.
Synopsis : Pour la première fois, Marie passe ses vacances seule avec ses enfants, sans son mari. Un soir, perdue, elle se laisse séduire par un jeune homme au charme magnétique…
VACANCES FOIREUSES, VACANCES PAS HEUREUSES
NOTRE AVIS SUR VACANCES
Énumérer tout ce qui ne va pas dans Vacances reviendrait à lister à peu près tous les éléments qui le constitue. Et Tenter de lister ce qui va revient à se confronter à l’angoisse de la page blanche. C’est bien simple, Vacances, c’est tout un train qui déraille avec perte et fracas. Surtout fracas. En tête de gondole, Géraldine Nakache fait ce qu’elle peut mais malheureusement pour l’attachante personne qu’elle est, cela ne suffit pas. La comédienne est comme un poisson hors de l’eau, surjouant maladroitement la dépression, le dépassement et la sensation de couler à pic dans un cauchemar sans fin. Peu convaincante, elle n’est que la tête de proue visible d’une entreprise qui ne fonctionne pas. A commencer par l’écriture, hors sol. Aucune ne fonctionne à l’écran, mais le pire est de se dire que quelqu’un ait pu penser le contraire tant rien ne semblait manifestement marcher déjà à l’écrit. Mal fagoté, le script de Vacances avance en faisant fi de planter quoique ce soit, de donner une once de crédibilité à ses péripéties totalement à côté de la plaque. Comme cette rencontre foutrement mal amené en (voire franchement expédiée) entre cette mère épuisée et dépressive et ce garçon « bizarre » du coin. On passera sur la pelletée d’éléments narratifs qui ne servent strictement à rien (l’amante éplorée qui vient tous les soirs à la cabine téléphonique). Du gras inutile et du temps de film qui aurait été bienvenu pour densifier un peu le cœur d’une intrigue qui se délite de minute en minute. Plus le film progresse, plus il s’enlise dans un grotesque assassin avec en point d’orgue, un final plus ridicule et bête que tout ce que l’on a pu voir jusque-là.
Par David Huxley