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TRAP de M. Night Shyamalan : la critique du film

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Spectateurs

Nom : Trap
Père : M. Night Shyamalan
Date de naissance : 07 août 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h45 / Poids : NC
Genre : Thriller

Livret de Famille : Josh Hartnett, Ariel Donoghue, Saleka Shyamalan

Signes particuliers : Ludique mais crétin comme jamais.

Synopsis : 30 000 spectateurs. 300 policiers. Un tueur. Cooper, père de famille et tueur en série, se retrouve pris au piège par la police en plein cœur d’un concert. S’échappera-t-il ?

NORMAN BATES CHEZ TAYLOR SWIFT

NOTRE AVIS SUR TRAP

Après la fille, le père. Les Shyamalan sont en forme en ce moment. Il y a quelques semaines, Ishana Night Shyamalan signait son premier long-métrage avec Les Guetteurs produit par son papounet. Dans la foulée, c’est le papounet en question qui investit à son tour les salles obscures avec Trap, un thriller concept voulu haletant dans lequel un tueur en série ayant accompagné sa fille au concert d’une star de la pop, cherche à s’échapper d’un stade cerné par la police.

 

Ses deux dernières sorties n’avaient pas été fameuses (le moyen Old et le piteux Knock at the Cabin). M. Night Shyamalan avait sûrement à cœur de rappeler qu’il est un maître du thriller angoissant moderne. C’est ce qu’il tente de faire avec ce Trap, sorte de mélange entre Dexter et Psychose, le tout boutiqué autour d’une grosse pub pour sa chanteuse de fille (Saleka Shyamalan) à qui il offre une promo XXL puisqu’il lui filme un concert géant. les deux font la paire, l’un en profite pour boucler un film, l’autre pour y passer les chansons de son jeune catalogue. Porté par le trop rare Josh Hartnett (excellent au passage en tueur cloisonnant ses deux vies, père modèle et boucher psychopathe), Trap est efficace et récréatif. On passe un bon moment devant un film sans temps morts et que Shyamalan rend trépidant avec sa narration très « série télé » vissant le suspens sur des rebondissements constants empilés les uns sur les autres.

Problème, pour profiter de l’expérience ludique proposé par M. Night, il faut outrepasser la gigantesque connerie d’un scénario farci de facilités toutes plus grossières (vooire grotesques) les unes que les autres. Entre les petites ou grosses incohérences, les raccourcis qui arrangeaient bien le script, les lignes droites pataugeant dans l’improbable pour éviter les complications plus vicieuses ou les commodités consternantes (c’est fou comme tout et tout le monde semble « aider » le tueur, d’employés idiots à un talkie-walkie donnant toujours les bonnes infos au bon moment). Trap est con comme la lune mais dans sa bêtise congénitale, surnage un roller coaster presque sympathique même si le potentiel aurait pu nourrir une série B bien meilleure que ce film peu malin.

 

Par Nicolas Rieux

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