Mondociné

SPIDER-MAN NEW GENERATION : la critique du film

Partagez cet article
Spectateurs

[Note des spectateurs]

La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Spider-Man: Into the Spider-Verse
Père : B. Persichetti, P. Ramsey, R. Rothman
Date de naissance : 2018
Majorité : 12 décembre 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h57 / Poids : NC
Genre : Animation, Super-héros

Livret de famille : Stéphane Bak, Camélia Jordana, Olivier Giroud…

Signes particuliers : Enfin un Spider-Man qui devrait mettre tout le monde d’accord !

PLONGEZ DANS LE SPIDER-VERSE

LA CRITIQUE DE SPIDER-MAN NEW GENERATION

Synopsis : Spider-Man : New Generation suit les aventures de Miles Morales, un adolescent afro-américain et portoricain qui vit à Brooklyn et s’efforce de s’intégrer dans son nouveau collège à Manhattan. Mais la vie de Miles se complique quand il se fait mordre par une araignée radioactive et se découvre des super-pouvoirs : il est désormais capable d’empoisonner ses adversaires, de se camoufler, de coller littéralement aux murs et aux plafonds ; son ouïe est démultipliée… Dans le même temps, le plus redoutable cerveau criminel de la ville, le Caïd, a mis au point un accélérateur de particules nucléaires capable d’ouvrir un portail sur d’autres univers. Son invention va provoquer l’arrivée de plusieurs autres versions de Spider-Man dans le monde de Miles, dont un Peter Parker plus âgé, Spider-Gwen, Spider-Man Noir, Spider-Cochon et Peni Parker, venue d’un dessin animé japonais.

Après plusieurs films qui n’ont jamais totalement convaincu les fans, que ce soit avec Andrew Garfield ou Tom Holland, Spiderman semblait être condamné à vivre dans l’ombre du triptyque de Sam Raimi sans que rien ne puisse venir rivaliser avec l’excellent travail du père d’Evil Dead. Mais ça, c’était avant. C’était avant que New Generation ne vienne rebattre les cartes et relancer l’homme-araignée avec panache. Projet d’animation ambitieux visant à réunir les différentes déclinaisons connues du super-héros cher à Stan Lee, de Peter Parker à Miles Morales en passant par le Spider Cochon, Black Spiderman ou Spider-Gwen, New Generation aborde son entreprise avec une originalité réjouissante, traduite à l’écran par une vitalité débordante.

Si certains pouvaient craindre un produit d’appel ciblant essentiellement le jeune public, il n’en est rien. New Generation est un vrai film Spiderman, un vrai comics couché sur pellicule, une vraie bouffée d’air frais à travers laquelle Phil Lord (au scénario) et le trio Peter Ramsey, Bob Persichetti et Rodney Rothman (à la réalisation) se montrent respectueux du Spider-Verse et le retravaille à l’écran non sans génie. Scénaristiquement parlant, New Generation est très malin dans sa façon de procéder pour réunir sa galerie de personnages, et l’idée de pousser en avant Miles Morales change un peu après des années de Peter Parker. Visuellement, le film est une merveille d’inventivité et de virtuosité, jouant autant avec les mouvements que les textures ou l’esprit « bulles ». Si la mise en scène est parfois un peu brouillonne quand elle est dépassée par l’énergie du film lui-même ou qu’elle oublie de faire la distinction entre représentation comics et cinégénie, New Generation n’en est pas moins un animé d’une générosité grandiose, doublée d’un effort à la profondeur fascinante. Follement décomplexée, cette relecture mixe les genres, mixe le vintage et la sur-modernité, mixe l’hommage aux BD et une vraie volonté d’en faire quelque chose de nouveau, et injecte dans ce gros bouillon de pop-culture, une bonne dose de folie, de l’humour, du spectacle et des références à la pelle, le tout maintenu à flot grâce à une maîtrise virevoltante. À l’arrivée, peut-être l’un des meilleurs films consacrés au mythe de l’homme-araignée.


BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

One thought on “SPIDER-MAN NEW GENERATION : la critique du film

Répondre à Anonyme Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Close
Première visite ?
Retrouvez Mondocine sur les réseaux sociaux