Nom : Spider-Man: Across The Spider-Verse
Parents : Joaquim Dos Santos, Kemp Powers, Justin Thompson
Date de naissance : 31 mai 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h21 / Poids : 100 M$
Genre : animation, Super-héros
Livret de Famille : Avec les voix de Stéphane Bak, Shameik Moore, Shirine Boutella
Signes particuliers : Que Marvel prenne exemple.
Synopsis : Après avoir retrouvé Gwen Stacy, Spider-Man, le sympathique héros originaire de Brooklyn, est catapulté à travers le Multivers, où il rencontre une équipe de Spider-Héros chargée d’en protéger l’existence. Mais lorsque les héros s’opposent sur la façon de gérer une nouvelle menace, Miles se retrouve confronté à eux et doit redéfinir ce que signifie être un héros afin de sauver les personnes qu’il aime le plus.
UNE TOILE DE MAÎTRE ?
NOTRE AVIS SUR SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE
Coécrit par le duo Lord/Miller et réalisé à plusieurs mains par Kemp Powers (le Pixar Soul), Joaquim Dos Santos et Justin Thompson, Spiderman : Across the Spider-Verse est comme son prédécesseur, une franche réussite au talent qui pétille. Les traits de génie du film poppent dans tous les sens dans une sorte de célébration semi-débridée tant du personnage que du cinéma en général. « Semi » car si Across the Spider-Verse peut paraître foufou comme ça sur le papier, la réalité est que le film est tout de même le fruit d’une impressionnante maîtrise à tous les étages. Au rez-de-chaussée, un scénario à la fois malin et intelligent qui prouve qu’il existe encore plein de façons nouvelles de raconter des histoires de super-héros (les comics demeurant une mine d’or quand on s’y plonge avec passion). A l’étage, une mise en scène d’une créativité sans borne et capable de toutes les audaces.
Et puis il y a cette mise en scène, pas loin de la leçon de cinéma d’animation voire de cinéma tout court. Elle impressionne quasi constamment par sa créativité débordante et sans limite. Comme ce choix de superposer les esthétiques selon l’univers de Spider-Man dans lequel on se trouve. Comme ce goût d’une mise en scène vivante qui ne se contente jamais d’illustrer platement l’action. Comme cette volonté de donner la sensation de littéralement « voir un comic au cinéma » ! Elle se serait conjuguée au plus-que-parfait si seulement elle avait su contenir sa vitalité artistique dans les scènes d’action, parfois à la frontière du lisible avec son surdécoupage frénétique.
Par Nicolas Rieux